Bouira - Lakhdaria

Les Gorges de Lakhdaria sous la menace d’éboulements



Les Gorges de Lakhdaria sous la menace d’éboulements
Les intempéries qui ont drainé des chutes de neige et énormément d’eau de pluie, ont certes réconforté les agriculteurs sur le devenir de leurs cultures, cependant elles ont affecté les populations des régions montagneuses, leur faisant craindre le pire.

Et ce, à cause de l’état des routes qui s’est détérioré, particulièrement, sur la RN5, au passage des Gorges de Lakhdaria (ex-Palestro), à 45 km, au nord-ouest, du chef-lieu de wilaya de Bouira.

Les éboulements, accompagnés de chutes de rochers et autres rocailles, risquent de provoquer une catastrophe sur cet itinéraire, d’autant plus que cette route qui relie Alger et Constantine, est très fréquentée par de nombreux usagers. Le sol de la zone des Gorges de Lakhdaria a subi d’importantes chutes de pluie qui l’ont fragilisé faisant chuter des rochers sur divers endroits de la route.

Fort heureusement, les dégâts ne sont pas importants, hormis l’obstruction du passage, que les services concernés déblaient à chaque fois. Cette route continue, toutefois à représenter un véritable danger pour les automobilistes.

Nous avons, toujours en mémoire, l’hiver de l’année 2010, quand une avalanche de rochers a dévalé sur cette route, endommageant plusieurs véhicules et tuant même un automobiliste égyptien. Toujours à hauteur de la même ville, au lieu-dit "Thala n’Djir", à la sortie nord, il y eut, également, sur la RN5, un important glissement de terrain provoqué par les crues d’un oued.

Ce passage est resté fermé aux automobilistes qui ont été contraints d’emprunter un autre itinéraire. Par ailleurs, d’autres glissements de terrain ont été, également, signalés, dans plusieurs régions de la wilaya de Bouira, suite aux mêmes intempéries, qui ont obstrué des axes routiers et endommagé des habitations, notamment à Selloum, à l’est de Bouira, dont l’un d’eux représente des risques sur une école primaire mitoyenne.

Un autre affaissement de terrain est survenu à Iilliten, dans la commune de Saharidj, toujours à l’est de la wilaya, commune d’Aghbalou, qui a, d’après ses habitants, nettement altéré un pan de l’unique route de ce village.


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