Algérie

Les gestionnaires dans l'impasse



Les gestionnaires dans l'impasse
Les établissements de santé publique risquent d'être frappés par un vent de protestation, notamment dans les EPSP, EHS et EPH, à travers le territoire national.Le non-payement des rappels des salaires, des indemnités de contagion du personnel médical et paramédical et la bonification des postes supérieurs des paramédicaux à l'échelle nationale serait à l'origine de ce mécontentement.Le retard pour ce payement serait lié à la non-parution de l'arrêté interministériel (ministères de la Santé et des Finances) portant sur la rebudgétisation des crédits annuels des exercices antérieurs à 2015 non consommés, avons-nous appris auprès de travailleurs.Une rebugdétisation prévue par la loi de finances complémentaire que les ministères de la Santé et des Finances devaient réattribuer à ces structures. Une demande pourtant faite par le ministère de la Santé alors que sa direction des finances tarde à mettre au point les dispositions nécessaires pour régulariser la situation.Qu'est-ce qui bloque réellement au niveau de la direction des finances alors que cet arrêté devait être publié et mis en application depuis plus de trois mois, s'interroge-t-on. «Sans cet arrêté interministériel, il est dans l'impossibilité pour les gestionnaires de payer ces rappels des travailleurs ni les fournisseurs. Le problème risque d'être encore plus complexe car nous sommes près de la fin de l'exercice 2015 et la date limite de clôture est le 20 décembre», nous confie une source proche du dossier.Et de préciser qu'une fois cette date dépassée, on risque de ne pas pouvoir récupérer ces crédits dans les temps. «L'acceptation de ces crédits ne peut se faire sans la réunion des conseils d'administration des différents établissements publics de santé et les visas des contrôleurs financiers», ajoute notre source.Le retard dans l'élaboration de cet arrêté interministériel pose aussi un problème pour le payement des fournisseurs en médicaments et dispositifs médicaux, notamment la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), principal fournisseur de ces structures publiques. Lesquelles avaient déjà des dettes estimées à 25 milliards de dinars auprès de la PCH et de l'Institut Pasteur d'Algérie, que le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, a effacées sous l'instruction du Premier ministère.




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