Les gérants veulent revenir à l'ancienne loi

Les gérants des auto-écoles s'impatientent. Ils sont pressés de voir leurs revendications satisfaites, tout en étant conscients que le côté formation laisse à désirer. « C'est pour cette raison que nous appelons à la reconduction de l'ancienne loi qui oblige les nouveaux gérants des auto-écoles à suivre une formation de deux ans. En outre, le nombre d'auto-écoles étant très important, plus de 7.000, par rapport au nombre des candidats et des examinateurs, l'administration devrait cesser d'octroyer des autorisations pour l'ouverture de nouvelles structures jusqu'à ce que le nombre des examinateurs augmente », a fait savoir, hier, lors d'une conférence de presse à Alger, M. Esseghir, président du Comité national des auto-écoles. Toutefois, il condamne les pratiques illicites auxquelles s'adonnent certaines auto-écoles, telle la vente de permis de conduire. « Nous ne sommes pas responsables de ces agissements Les candidats n'ont qu'à porter plainte au niveau des instances concernées contre ce genre de pratiques face auxquelles nous sommes impuissants », a-t-il reconnu. A ce propos, le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCAA) propose la création de structures de contrôle pour empêcher ce genre de pratiques.