Algérie

Les gardes médicales posent toujours problème aux UMC



Si aucunesolution radicale n'est prise pour organiser les gardes médicales au centre detri médical des UMC du CHU d'Oran, ce dernier qui accueille quotidiennementplus de 120 malades risquerait la paralysie.Les raisons nousont été évoquées par des médecins affectés depuis plusieurs années au centre etse résument en l'incapacité de l'administration de l'hôpital de faire appliquerdes décisions qui ont été prises pour améliorer le fonctionnement de ce serviceet alléger le fardeau des gardes supporté par les quelques médecins du service,alors que la réglementation en matière de gardes médicales est claire etstipule qu'elle doit être assurée par l'ensemble des praticiens del'établissement hospitalier. «Or, des engagements ont été pris lors d'uneréunion, le 30 septembre, avec le directeur du CHU d'Oran en présence duprésident du Conseil scientifique et du directeur des Ressources humaines et ila été décidé qu'en plus des médecins généralistes du CHU, tous les résidentsexerçant dans des services où la garde n'est pas assurée, seront tenus de tenirleur permanence», nous a précisé un membre du collectif des médecins du centrede tri et qui a participé à cette rencontre. On saura dans la foulée que durantla nuit du 23 septembre, la garde n'a pas été assurée et ce, en dépit du faitque c'est au niveau de ce service que sont dispensés les premiers soinsd'urgence aux malades avant d'être ventillés sur d'autres services spécialisés.Quant à la liste confectionnée par l'administration, on saura que le principen'a pas été respecté et que seuls les résidents de 3 services sur les 10concernés ont été portés. Du coup et ensigne de protestation à ces «deux poids et deux mesures», les résidents ontboycotté les gardes. «Si jusqu'au 9 octobre la garde est assurée normalement, àpartir du lendemain le service risque de connaitre des problèmes, d'autantqu'on se dirige vers un week-end prolongé en raison des fêtes de l'AïdEl-Fitr», a tenu à préciser un médecin du service. Ce dernier s'interroge surle fait que des médecins malades et inactifs ont été portés sur la liste. Cecichamboulera certainement l'ordre d'où l'éventualité de supression de certainesgardes.Ce qui paraîtinacceptable est que certains médecins du même service ont bénéficié d'uneformation ponctuée d'un certificat d'études spécialisées (CES) avant d'êtreaffectés vers d'autres services, alors qu'ils devaient constituer l'ossature dece service, car, faut-il le rapeller, la spécialité de médecin urgentiste estencore méconnue et on se suffit de confier cette mission à des médecinsgénéralistes, comme c'est le cas de ces nouveaux médecins recrutés dans lecadre du pré-emploi et qui perçoivent un salaire mensuel de 8.000 DA.


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