Les gardes font toujours jaser aux UMC d'Oran

Les représentantsdes médecins généralistes du services des urgences médicales du CHU d'Oran sontune nouvelle fois montés au créneau, hier, pour dénoncer le «refus» de certainsmédecins généralistes, relevant d'autres services du CHU, d'effectuer lesgardes qui leur ont été assignées au niveau de leur service. Les mêmes sourcesont cependant qualifié d'»insuffisante» et de «provisoire» la solution apportéepar l'administration de l'hôpital au problème de la garde au niveau de leurservice. «Sur les 16 médecins généralistes du CHU appelés en renfort, quatresont déjà déposé des certificats de maladie pour ne pas assurer leurs gardes.Tout laisse croire que ce subterfuge utilisé par les médecins est appelé à segénéraliser», a indiqué hier un médecin du service, également syndicaliste aubureau du CHU d'Oran du SNPSP. Le même responsable ne manquera pas, à cepropos, de s'interroger sur «les raisons qui poussent les médecins à vouloir à toutprix éviter d'assurer les gardes au niveau de notre service». Les représentantsdes médecins généralistes du service des urgences médicales se demandent, parailleurs, pourquoi l'hôpital d'Oran ne dispose pas de comité de garde, commestipulé dans la circulaire n°496 des médecins de la santé publique datant dejuin 1988. Un comité dont les missions sont justement d'organiser, de suivre etde contrôler les gardes et les urgences de santé et de veiller à leur bonfonctionnement, ont-ils précisé, estimant qu'une solution viable au problèmedes gardes passerait inévitablement par le recours aux médecins résidents.Les représentantsde ces derniers ont tenu, par ailleurs, à apporter un démenti catégorique à cequ'ils ont qualifié d'»interprétation insidieuse» donnée par les médecinsgénéralistes du dit service, notamment à l'article 09 du statut du médecinrésident. L'article 9, soulignent-ils, stipule que «les résidents sont en effetastreints, à plein temps, d'assurer les activité de garde, mais sous ladirection du corps enseignant et sous la responsabilité du chef de service.«Or, ajoutent-ils, la première liste de garde (ndlr: listes des médecinsrésidents) a été établie par la DAPM sans l'accord des chefs de service».