Algérie

Les gardes communaux toujours mobilisés Pour satisfaire leurs revendications



Les gardes communaux ne décolèrent pas. Leur fronde entamée depuis plus d'un mois maintenant, est toujours de mise, ce ,d'autant que les problèmes qu'ils posent n'ont pas encore trouvé de solution. Pis encore, les autorités, entendre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, font la sourde oreille aux revendications des gardes communaux qui sont rassemblés depuis le début du mois de Ramadhan à Boufarik. C'est de cette localité, distante d'une quarantaine de kilomètres d'Alger, qu'ils comptent initier une nouvelle marche en direction de la capitale en vue de faire entendre leurs voix. Mais cette fois-ci ,les gardes communaux ne seront pas seuls, puisque ils seront accompagnés par des membres de leurs familles. En effet, les gardes communaux, qui sont des milliers rassemblés non loin de l'aéroport militaire de Boufarik, ont été rejoints par leurs femmes et leurs enfants. Tout porte à croire que ces derniers seront de la partie lorsque les gardes communaux décideront d'organiser une nouvelle marche en direction d'Alger. Les gardes communaux espèrent pouvoir aller jusqu'au bout cette fois-ci, contrairement à la fois passée où, partis de Blida, ils ont été stoppés aux portes de la capitale. A Birkhadem plus exactement, des milliers de gardes communaux, qui voulaient organiser un rassemblement devant le siège de la présidence de la République, ont été en effet stoppés par un important dispositif de sécurité le 9 juillet dernier. Ils ont alors battu retraite et rejoint Blida et ont cependant tentés, quelques jours plus tard, de revenir à la charge, mais cette fois leur marche a été stoppée à Boufarik. Ils campent dans des conditions difficiles alors que leurs représentants dénoncent les pressions qu'ils subissent de la part des délégations de wilaya.Dans de nombreuses wilayas les salaires des gardes communaux du mois de juin n'ont pas été versés. «C'est une forme de pression pour qu'on abandonne nos revendications», dira Aliouat Lahlou, un des membres de la coordination nationale de la garde communale, avant de réitérer la volonté de ses camarades d'aller jusqu'au bout pour la satisfaction de leurs revendications. Aussi, faire la nouvelle marche sur Alger est décisif. Selon les représentants des gardes communaux, cette marche aura lieu probablement ces jours-ci.Du côté des autorités, c'est le silence radio depuis quelques jours déjà. Le département ministériel de Dahou Ould Kablia a déjà indiqué, que les revendications des gardes communaux ont été satisfaites. Ce que réfutent les gardes communaux qui s'opposent à leur classification dans la catégorie 6 de la Fonction publique car ils invoquent leur appartenance à un corps militaire. Les gardes communaux veulent avoir un statut particulier qui prenne en considération la spécificité de leur travail. Sur le souhait d'être classés à la 12 ,le ministère considère que «cette revendication ne peut être prise en charge car il s'agit d'une catégorie réservée aux titulaires d'un diplôme universitaire et la classification des différents groupes et catégories est régie par le statut général de la Fonction publique».
Les gardes communaux ne décolèrent pas. Leur fronde entamée depuis plus d'un mois maintenant, est toujours de mise, ce ,d'autant que les problèmes qu'ils posent n'ont pas encore trouvé de solution. Pis encore, les autorités, entendre le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, font la sourde oreille aux revendications des gardes communaux qui sont rassemblés depuis le début du mois de Ramadhan à Boufarik. C'est de cette localité, distante d'une quarantaine de kilomètres d'Alger, qu'ils comptent initier une nouvelle marche en direction de la capitale en vue de faire entendre leurs voix. Mais cette fois-ci ,les gardes communaux ne seront pas seuls, puisque ils seront accompagnés par des membres de leurs familles. En effet, les gardes communaux, qui sont des milliers rassemblés non loin de l'aéroport militaire de Boufarik, ont été rejoints par leurs femmes et leurs enfants. Tout porte à croire que ces derniers seront de la partie lorsque les gardes communaux décideront d'organiser une nouvelle marche en direction d'Alger. Les gardes communaux espèrent pouvoir aller jusqu'au bout cette fois-ci, contrairement à la fois passée où, partis de Blida, ils ont été stoppés aux portes de la capitale. A Birkhadem plus exactement, des milliers de gardes communaux, qui voulaient organiser un rassemblement devant le siège de la présidence de la République, ont été en effet stoppés par un important dispositif de sécurité le 9 juillet dernier. Ils ont alors battu retraite et rejoint Blida et ont cependant tentés, quelques jours plus tard, de revenir à la charge, mais cette fois leur marche a été stoppée à Boufarik. Ils campent dans des conditions difficiles alors que leurs représentants dénoncent les pressions qu'ils subissent de la part des délégations de wilaya.Dans de nombreuses wilayas les salaires des gardes communaux du mois de juin n'ont pas été versés. «C'est une forme de pression pour qu'on abandonne nos revendications», dira Aliouat Lahlou, un des membres de la coordination nationale de la garde communale, avant de réitérer la volonté de ses camarades d'aller jusqu'au bout pour la satisfaction de leurs revendications. Aussi, faire la nouvelle marche sur Alger est décisif. Selon les représentants des gardes communaux, cette marche aura lieu probablement ces jours-ci.Du côté des autorités, c'est le silence radio depuis quelques jours déjà. Le département ministériel de Dahou Ould Kablia a déjà indiqué, que les revendications des gardes communaux ont été satisfaites. Ce que réfutent les gardes communaux qui s'opposent à leur classification dans la catégorie 6 de la Fonction publique car ils invoquent leur appartenance à un corps militaire. Les gardes communaux veulent avoir un statut particulier qui prenne en considération la spécificité de leur travail. Sur le souhait d'être classés à la 12 ,le ministère considère que «cette revendication ne peut être prise en charge car il s'agit d'une catégorie réservée aux titulaires d'un diplôme universitaire et la classification des différents groupes et catégories est régie par le statut général de la Fonction publique».


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