Algérie

Les gardes communaux reviennent à la charge Ils tiendront demain une réunion à Blida



Les gardes communaux reviennent à la charge                                    Ils tiendront demain une réunion à Blida
Décidément les gardes communaux n'en démordent pas puisqu'ils menacent de nouveau de revenir à la protesta. En effet, et alors qu'on croyait que la parenthèse du bras de fer avec la tutelle, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en l'occurrence, définitivement fermée, ne voilà-t-il pas qu'une autre crise menace de poindre à l'horizon.
Décidément les gardes communaux n'en démordent pas puisqu'ils menacent de nouveau de revenir à la protesta. En effet, et alors qu'on croyait que la parenthèse du bras de fer avec la tutelle, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales en l'occurrence, définitivement fermée, ne voilà-t-il pas qu'une autre crise menace de poindre à l'horizon.
Car les gardes communaux ne sont pas entièrement satisfaits de l'accord conclu avec le ministère de l'Intérieur qui leur a permis d'obtenir satisfaction par rapport à leurs revendications et qui a mis fin à presque un mois de conflit .En effet, selon des sources proches de la coordination nationale des gardes communaux ces derniers seraient très mécontents du montant relatif à la compensation des heures supplémentaires. Ce montant a été fixé, pour rappel, à 3.000 DA mois qui leur seront versés à titre rétroactif à partir de janvier 2008. L'indemnité relative à cette question devrait donc être de l'ordre de 180.000 DA pour les simples agents et 270.000 DA pour ceux ayant un grade supérieur. Selon nos sources, les gardes communaux reprochent au ministère d'avoir fixé ce montant sans les avoir consultés au préalable, car ils estiment que cette indemnité est nettement en de-ça de leurs espérances. D'où leur montée au créneau et leur menace de revenir à la charge si le ministère de l'Intérieur ne revoit pas à la hausse cette indemnité. Ce bouillonnement des agents a mis la pression sur la coordination nationale de la garde communale qui doit agir vite pour apaiser les esprits et trouver le moyen de régler cette nouvelle revendication, cela devrait être la question essentielle de la réunion d'urgence qui aura lieu demain à Blida, qui regroupera l'ensemble des délégués nationaux. A part cette question, les gardes communaux semblent être amplement satisfaits des autres points de l'accord conclu avec le département ministériel de Daho Ould Kablia au début du mois du Ramadhan. Un accord qui a été dur à se dessiner, ce d'autant que les gardes communaux avaient fait preuve d'une grande mobilisation et d'une grande détermination pour obtenir gain de cause. Ils ont ainsi pu arracher des acquis sur la question de l'indemnité de risque et d'astreinte. Une question sur laquelle les gardes communaux ont énormément insisté. Le ministère de l'Intérieur a aussi cédé sur la question de la règle du cumul de la pension de retraite avec toutes les rémunérations liées à une reprise d'activité salariale. Comme a été retenue la possibilité de suspendre à la demande de l'agent la pension de retraite exceptionnelle afin de bénéficier d'un recalcul de cette pension à l'âge légal de retraite. Pour ce qui est du 3e point, celui concerne l'application du dispositif d'invalidité, il a été convenu que le ministère de l'Emploi et du Travail instruira la Cnas pour désigner des correspondants au niveau de chaque wilaya pour la prise en charge de ce dossier. Le ministère de l'Intérieur a rassuré aussi les gardes communaux s'agissant du redéploiement du personnel au niveau des entreprises économiques et les administrations publiques, puisque il a été rappelé l'engagement du maintien du niveau de salaire des agents de la garde communale comme un droit acquis. Cet accord a mis fin à une crise qui a duré plusieurs semaines durant lesquelles les gardes communaux ont surtout marché sur Alger. Le 9 juillet dernier, après un sit- in de plusieurs jours à Blida, des milliers de gardes communaux ont décidé de marcher sur la capitale dont l'objectif était de se rassembler devant le siège de la présidence de la République. Ils n'ont pu cependant aller jusqu'au bout de leur objectif puisque ils ont été stoppés par un impressionnant dispositif de sécurité à Bir Khadem. Ils ont alors rebroussé chemin pour revenir à la charge en plein mois de Ramadhan mais n'ont pu aller au-delà de Boufarik où ils ont campé plusieurs jours avant le dénouement de la crise.
Car les gardes communaux ne sont pas entièrement satisfaits de l'accord conclu avec le ministère de l'Intérieur qui leur a permis d'obtenir satisfaction par rapport à leurs revendications et qui a mis fin à presque un mois de conflit .En effet, selon des sources proches de la coordination nationale des gardes communaux ces derniers seraient très mécontents du montant relatif à la compensation des heures supplémentaires. Ce montant a été fixé, pour rappel, à 3.000 DA mois qui leur seront versés à titre rétroactif à partir de janvier 2008. L'indemnité relative à cette question devrait donc être de l'ordre de 180.000 DA pour les simples agents et 270.000 DA pour ceux ayant un grade supérieur. Selon nos sources, les gardes communaux reprochent au ministère d'avoir fixé ce montant sans les avoir consultés au préalable, car ils estiment que cette indemnité est nettement en de-ça de leurs espérances. D'où leur montée au créneau et leur menace de revenir à la charge si le ministère de l'Intérieur ne revoit pas à la hausse cette indemnité. Ce bouillonnement des agents a mis la pression sur la coordination nationale de la garde communale qui doit agir vite pour apaiser les esprits et trouver le moyen de régler cette nouvelle revendication, cela devrait être la question essentielle de la réunion d'urgence qui aura lieu demain à Blida, qui regroupera l'ensemble des délégués nationaux. A part cette question, les gardes communaux semblent être amplement satisfaits des autres points de l'accord conclu avec le département ministériel de Daho Ould Kablia au début du mois du Ramadhan. Un accord qui a été dur à se dessiner, ce d'autant que les gardes communaux avaient fait preuve d'une grande mobilisation et d'une grande détermination pour obtenir gain de cause. Ils ont ainsi pu arracher des acquis sur la question de l'indemnité de risque et d'astreinte. Une question sur laquelle les gardes communaux ont énormément insisté. Le ministère de l'Intérieur a aussi cédé sur la question de la règle du cumul de la pension de retraite avec toutes les rémunérations liées à une reprise d'activité salariale. Comme a été retenue la possibilité de suspendre à la demande de l'agent la pension de retraite exceptionnelle afin de bénéficier d'un recalcul de cette pension à l'âge légal de retraite. Pour ce qui est du 3e point, celui concerne l'application du dispositif d'invalidité, il a été convenu que le ministère de l'Emploi et du Travail instruira la Cnas pour désigner des correspondants au niveau de chaque wilaya pour la prise en charge de ce dossier. Le ministère de l'Intérieur a rassuré aussi les gardes communaux s'agissant du redéploiement du personnel au niveau des entreprises économiques et les administrations publiques, puisque il a été rappelé l'engagement du maintien du niveau de salaire des agents de la garde communale comme un droit acquis. Cet accord a mis fin à une crise qui a duré plusieurs semaines durant lesquelles les gardes communaux ont surtout marché sur Alger. Le 9 juillet dernier, après un sit- in de plusieurs jours à Blida, des milliers de gardes communaux ont décidé de marcher sur la capitale dont l'objectif était de se rassembler devant le siège de la présidence de la République. Ils n'ont pu cependant aller jusqu'au bout de leur objectif puisque ils ont été stoppés par un impressionnant dispositif de sécurité à Bir Khadem. Ils ont alors rebroussé chemin pour revenir à la charge en plein mois de Ramadhan mais n'ont pu aller au-delà de Boufarik où ils ont campé plusieurs jours avant le dénouement de la crise.


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