Algérie

Les gardes communaux marcheront à Alger dimanche


Les gardes communaux marcheront à Alger dimanche
Le Mouvement national des gardes communaux libres (MNGCL) persiste et signe.Après les promesses «creuses» du ministère de l'Intérieur visant la prise en charge leurs doléances, le Mouvement, né de la dissidence de la Coordination nationale des gardes communaux, compte reprendre la lutte pacifique. Pour Aliouat Lahlou, président du MNGCL, le département de l'Intérieur a échoué sur toute la ligne. Le départ de Tayeb Belaiz est leur première et principale revendication. «Le ministère de l'Intérieur, une institution très importante dans le pays, au lieu de reconnaître son échec, continue dans la fuite en avant. C'est la raison pour laquelle le mouvement de la garde communale est toujours là à revendiquer ses droits», a déclaré Aliouat Lahlou, en marge d'un sit-in observé hier matin devant la wilaya de Bouira.Les gardes communaux ayant pris part au sit-in ont ensuite marché jusqu'au tribunal de la ville. Aliouat Lahlou a annoncé qu'une marche pacifique aura lieu à Alger dimanche. «On arrive, M. Sellal», scandaient les gardes communaux. Ainsi, pour le congrès national qui aura lieu le 1er novembre prochain à Ifri Ouzellaguen (wilaya de Béjaïa) pour la création d'un observatoire national pour la sauvegarde de la mémoire, le MNGCL a appelé tous les membres de la garde communale à y assister. Des négociations avec la coordination nationale des gardes communaux pourraient avoir lieu ces jours-ci, selon Aliouat Lahlou.Ce congrès, souligne-t-on, s'inscrit dans l'esprit du Congrès de la Soummam. Ce sera aussi l'occasion de rendre hommage aux victimes du terrorisme intégriste. «Le système n'a pas voulu régler en profondeur les problèmes de toutes les couches de la société, pas uniquement le corps des gardes communaux. Cela fait trois ans que nous luttons pour nos droits et nous n'avons que des promesses qui ne sont pas encore tenues», dit Aliouat Lahlou. «Le gouvernement a sa feuille de route qui consiste à casser, acheter et diviser tous les mouvements qui luttent pour avoir leurs droits, que ce soit les syndicats, les gardes communaux, etc.», ajoute-t-il.


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