Algérie

Les gardes communaux d'Alger protestent Leur salaire du mois n'a pas été versé



Encore une mesure qu'ils n'ont pas supporté. Leur salaire du mois n'a pas été versé. Les gardes communaux d'Alger fulminent. Ils ont tenu, hier, un rassemblement à Alger au siège de la délégation de la garde communale, pour protester contre cette mesure qu'ils estiment injustifiée. Ils étaient prêts à participer à ce mouvement de protestation qui est à leurs yeux disproportionné. Ce sont tous les éléments des gardes communaux qui sont touchés par cette mesure qui les pénalisent lourdement en ce mois béni du Ramadhan. Le non versement du salaire les met dans une grande gêne se sont plaints certains garde communaux qui font état du versement des salaires dans certaines wilayas. Ils ne comprennent pas cette discrimination entre les éléments d'un même corps. Ils rappellent que leurs collègues de la wilaya de Boumerdès ont protesté pour la même raison mardi dernier. Des promesses leur ont été faites pour la régularisation de leur situation, le mercredi (hier, NDLR). Sous un soleil de plomb qui n'a pas affaibli leur ardeur à réclamer leur droit, les gardes communaux vivent cette situation dans la douleur, suite à leur participation à la marche de la dignité de Blida à Alger, stoppée par les éléments de la Sûreté nationale non loin des portes d'Alger. Ils disent ne pas comprendre cette situation (le blocage des salaires) et font savoir que plusieurs de leurs camarades ont rejoint leur détachement d'origine. Pour eux cette sanction est malvenue en ces jours de Ramadhan. "Ils pouvaient attendre la fin du mois de ramadhan pour prendre cette mesure», déplorent-ils qui appellent à la rescousse des souvenirs de combats contre les hordes terroristes en différents coins du territoire national. «A Magtâa Kheira où j'habite, la population a déserté le village. Il a fallu que les gardes communaux d'installent pour que les villageois retournent à leurs habitations, rassurés de notre présence", racontent-ils, se remémorant des actions utiles qu'ils accomplissaient en faveur de cette population. «C'est nous qui transportons les gens malades dans la nuit alors que le couvre- feu était en vigueur pendant des années et maintenant on nous coupe les vivres. C'est inhumain», regrettent-ils. «J'ai rejoint le corps de la garde communal le jour suivant ma sortie du service militaire car les terroristes étaient à ma recherche. Je n'avais que 20 ans. Ce que nous avons vu et vécu durant ces années aurait du nous éviter d'être humiliés de la sorte», dira un autre. «Je suis chef de détachement depuis 17 ans. Si j'étais dans un autre corps, j'aurai eu un grade supérieur et une bonne prime mais en tant que garde communal je n'ai eu même pas droit à la retraite», dira un autre. Les délégués envoyés parlementer au siège de la délégation de la garde communale reviennent après deux heures de palabres les mains presque vides. Les comptes pour les salaires du mois ont été arrêtés au Trésor public. "C'est trop tard", ont dit les délégués qui ont assuré à leurs collègues qu'ils ont pu arracher «une aide» consistant en une prime qui leur sera versée pour ce mois. La réponse n'a pas été du goût des protestataires qui disent que cette prime ne dépasse pas 3000 dinars. La capitale compte 2600 gardes communaux. A Boufarik, les préparatifs pour une autre marche sur Alger se poursuivent. Hier, des éléments des wilayas de Souk Ahras, Annaba, Jijel, Skikda, et Relizane ont rejoint le campement des gardes communaux installés depuis jeudi dernier. Les prochains jours seront sans nul doute assez chauds à Alger. La détermination des gardes communaux à faire valoir leur droit est inébranlable.
Encore une mesure qu'ils n'ont pas supporté. Leur salaire du mois n'a pas été versé. Les gardes communaux d'Alger fulminent. Ils ont tenu, hier, un rassemblement à Alger au siège de la délégation de la garde communale, pour protester contre cette mesure qu'ils estiment injustifiée. Ils étaient prêts à participer à ce mouvement de protestation qui est à leurs yeux disproportionné. Ce sont tous les éléments des gardes communaux qui sont touchés par cette mesure qui les pénalisent lourdement en ce mois béni du Ramadhan. Le non versement du salaire les met dans une grande gêne se sont plaints certains garde communaux qui font état du versement des salaires dans certaines wilayas. Ils ne comprennent pas cette discrimination entre les éléments d'un même corps. Ils rappellent que leurs collègues de la wilaya de Boumerdès ont protesté pour la même raison mardi dernier. Des promesses leur ont été faites pour la régularisation de leur situation, le mercredi (hier, NDLR). Sous un soleil de plomb qui n'a pas affaibli leur ardeur à réclamer leur droit, les gardes communaux vivent cette situation dans la douleur, suite à leur participation à la marche de la dignité de Blida à Alger, stoppée par les éléments de la Sûreté nationale non loin des portes d'Alger. Ils disent ne pas comprendre cette situation (le blocage des salaires) et font savoir que plusieurs de leurs camarades ont rejoint leur détachement d'origine. Pour eux cette sanction est malvenue en ces jours de Ramadhan. "Ils pouvaient attendre la fin du mois de ramadhan pour prendre cette mesure», déplorent-ils qui appellent à la rescousse des souvenirs de combats contre les hordes terroristes en différents coins du territoire national. «A Magtâa Kheira où j'habite, la population a déserté le village. Il a fallu que les gardes communaux d'installent pour que les villageois retournent à leurs habitations, rassurés de notre présence", racontent-ils, se remémorant des actions utiles qu'ils accomplissaient en faveur de cette population. «C'est nous qui transportons les gens malades dans la nuit alors que le couvre- feu était en vigueur pendant des années et maintenant on nous coupe les vivres. C'est inhumain», regrettent-ils. «J'ai rejoint le corps de la garde communal le jour suivant ma sortie du service militaire car les terroristes étaient à ma recherche. Je n'avais que 20 ans. Ce que nous avons vu et vécu durant ces années aurait du nous éviter d'être humiliés de la sorte», dira un autre. «Je suis chef de détachement depuis 17 ans. Si j'étais dans un autre corps, j'aurai eu un grade supérieur et une bonne prime mais en tant que garde communal je n'ai eu même pas droit à la retraite», dira un autre. Les délégués envoyés parlementer au siège de la délégation de la garde communale reviennent après deux heures de palabres les mains presque vides. Les comptes pour les salaires du mois ont été arrêtés au Trésor public. "C'est trop tard", ont dit les délégués qui ont assuré à leurs collègues qu'ils ont pu arracher «une aide» consistant en une prime qui leur sera versée pour ce mois. La réponse n'a pas été du goût des protestataires qui disent que cette prime ne dépasse pas 3000 dinars. La capitale compte 2600 gardes communaux. A Boufarik, les préparatifs pour une autre marche sur Alger se poursuivent. Hier, des éléments des wilayas de Souk Ahras, Annaba, Jijel, Skikda, et Relizane ont rejoint le campement des gardes communaux installés depuis jeudi dernier. Les prochains jours seront sans nul doute assez chauds à Alger. La détermination des gardes communaux à faire valoir leur droit est inébranlable.


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