Les futurs médecins insistent pour effectuer leur stage pratique

Les étudiants en médecine du cycle clinique d'Alger se sont opposés « formellement » à la décision qui consiste à leur supprimer 9 semaines de l'année universitaire en interpellant les autorités compétentes, dans une lettre ouverte contenant une série de revendications.Les futurs médecins, qui dénoncent les conditions dans lesquelles ils poursuivent leur formation, tiennent à effectuer leurs stages pratiques au sein des hôpitaux, actuellement suspendus, en raison de l'épidémie de Covid-19.
« Il est vrai que la pandémie pose problème mais le monde est entré dans une phase de maîtrise et d'adaptation, à nous de s'y conformer », soulignent les futurs médecins, qui rappellent que « leurs camarades de troisième année ainsi que ceux du cycle clinique des facultés de médecine telles que Blida ne sont pas confrontés à cette situation ».
Autres revendications, les étudiants évoquent la répartition au niveau des terrains de stage qui doit se faire, selon eux, « par ordre de mérite et non pas par ordre alphabétique », comme ils appellent à appliquer le système de balayage « comme c'est déjà le cas dans l'ensemble des facultés de médecine sur le territoire national », afin d'établir « l'égalité des chances».
Enfin, les étudiants en médecine du cycle clinique d'Alger exigent des autorités compétentes de « garantir le transport aux étudiants résidants hors wilaya », ce qui, affirment-ils, « n'a pas été fait durant l'année précédente », les contraignant ainsi à « avoir recours à des méthodes non conventionnelles, risquées et coûteuses ».
Kenza Sifi