Algérie

Les fruits de l'indépendance : Les récoltes de la jeunesse



Les fruits de l'indépendance : Les récoltes de la jeunesse
Dans un livre racontant sa vie et ses souvenirs dans l'Algérie coloniale, Henri Alleg qui fut arrêté et torturé par les parachutistes français a eu ces mots lucides à l'endroit des jeunes de notre pays. «Je sais que des sentiments moroses se sont aussi, en partie, développés parmi les jeunes et c'est souvent avec une oreille distraite ou même avec ironie et incrédulité qu'ils accueillent les récits que des anciens peuvent faire de leur effroyable vie sous la schlague coloniale. C'est vite oublier l'horreur de la vie passée, des famines récurrentes, du mépris, des insultes racistes, des discriminations, de l'oppression». Certaines haltes sont en effet nécessaires pour savoir d'où l'on vient  pour mesurer les progrès. Il serait erroné de prétendre que notre pays ressemble désormais à  un paradis où le bonheur est équitablement réparti. Bien des sceptiques vont aussitôt ressortir le phénomène des harragas et le désir de nombreux concitoyens d'aller s'établir sous d'autres cieux. Sans compter que les rêves d'émigration sont un trait de l'époque où des pays lointains deviennent des destinations faciles à  atteindre, les médias sont toujours prompts à  amplifier les phénomènes négatifs. On évoquera à  coup sûr davantage le groupe qui traversera la mer que celui qui propose un projet de nature à  créer de l'emploi. Trois domaines permettent de mesurer pourtant les progrès de ce demi siècle d'indépendance.  En premier lieu, l'instruction est garantie par la loi à  tous les enfants d'Algérie. L'écrasante majorité des hommes et femmes qui dirigent les institutions et les entreprises du pays sont des cadres formés dans l'Algérie indépendante. Longtemps privés des vertus de la connaissance, les Algériens ont bâti un système éducatif où se dispense le savoir au profit de toutes les couches de la population sans distinction ni discrimination. Même dans les villages de montagne ou les coins les plus reculés du désert, l'école et le collège font partie du paysage physique et social. On peut débattre du contenu de l'enseignement dispensé, sur la valeur des études mais personne ne peut soutenir qu'en Algérie les portes du savoir sont fermées. Un demi-siècle d'indépendance a permis à  beaucoup d'Algériens venus de milieux modestes de gravir les échelons de la réussite et de la considération sociale. Toutes les possibilités sont offertes pour rehausser le niveau de la jeunesse.  Aucune wilaya n'est désormais dépourvue d'université alors qu'à l'indépendance seule Alger recevait un nombre insignifiant d'étudiants algériens. L'Etat consacre un gros budget pour l'éducation et l'enseignement supérieur qui restent les bases sur lesquelles se construisent toutes les nations. FACILITÉS ET AIDESLe même volontarisme se manifeste pour satisfaire un besoin des jeunes qui rêvent aussi d'avoir un emploi stable. De multiples dispositifs dont le coût financier est à  la charge du trésor public existent pour la création d'entreprises et l'octroi de crédits divers de nature à  réduire le taux de chômage. Tant les jeunes que les entreprises qui emploient une main d'œuvre juvénile notamment les apprentis sont exonérés de beaucoup d'obligations fiscales. Les crédits bancaires facilités et augmentés depuis juillet 2008  sont octroyés à  des milliers de jeunes désireux d'investir dans de multiples activités. Pour ne citer que l'ANSEJ, elle a financé près de 130 000 entités dont 1500 sont devenues des PME. L'agriculture et le redéploiement de l'industrie sont les vecteurs de cette nouvelle dynamique 200 000 PME devraient naître d'ici 2014  et avec de telles ambitions réduire le taux de chômage à  moins de 10% n'est plus une chimère. RENOUER AVEC LA VOCATIONEnfin, la jeunesse a besoin de s'épanouir sur le plan culturel. L'Algérie a renoué avec la vitalité culturelle. L'Edition revit  et le pays accueille de grandes manifestations à  l'instar des festivals panafricains. Toutes les expressions culturelles sont valorisées. Avec le retour de la quiétude, les jeunes de notre pays peuvent prétendre à  un choix qui satisfait le désir de quiétude. Longtemps considéré comme un pays ouvert aux artistes du monde entier, l'Algérie en optant pour la construction de nombreuses infrastructures, renoue avec cette vocation qui a fait de l'Algérie un pays ouvert et convivial. Ne prévoit-on pas de construire de multiples salles et même un opéra à  Alger '  Le projet « d'une bibliothèque par commune »Â  est une autre preuve de cette volonté de favoriser la lecture.  L'expérience des bibliobus qui sillonnent  toutes les régions montre que dans notre pays le lecteur ne court pas derrière le livre. L'intérêt pour la pris en charge de la jeunesse se traduit par ailleurs par une nouvelle politique de construction d'infrastructures sportives de proximité. A côté du sport d'élite les jeunes auront la possibilité de pratiquer des activités physiques. Le nouveau plan quinquennal prévoit ainsi la construction de 400 piscines et 80 stades. La jeunesse qui constitue l'immense majorité de la population et l'espoir du pays bénéficie d'une attention considérable.


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