Algérie

Les forces irakiennes prennent le relais des américains : La fin du mythe du Grand Moyen-Orient



Les forces irakiennes prennent le relais des américains : La fin du mythe du Grand Moyen-Orient
De l'Irak, promis à une ère de liberté et de démocratie, à l'Afghanistan, le mythe du GMO s'effondre. A quelques jours du retrait des troupes américaines de l'Irak, l'avenir du «Â nouvel Irak », livré au chaos ambiant, est faite d'incertitudes. C'est que la fin solennelle de la «mission de combat américaine en Irak», annoncée pour le 31 août, sonne le glas de l'empire en déconfiture. Le go home des G'Is se légitime par la volonté de transférer «Â progressivement et délibérément » les responsabilités des affaires sécuritaires aux forces irakiennes.  Alors qu'il était de l'ordre de 144.000, de septembre 2010 à  décembre 2011, le corps expéditionnaire américain, ramené actuellement de 70.000 à  50.000, se satisfait désormais de son rôle de «soutien et de l'entraînement.» Prêtes pour la relève '  La situation n'incite guère à  l'optimisme face à  la dégradation du climat sécuritaire. Une flambée de violence a affecté l'Irak en convulsions profondes. Les attentats se sont multipliés de nouveau avec un mois de juillet meurtrier (au moins 222 tués selon l'armée américaine, au moins 535 tués selon les agences de presse). A quelques jours du Ramadhan, rien ne semble annoncer une quelconque accalmie. Une série d'attentats a secoué l'Irak qui plonge dans le cycle infernal de la violence (plus de 100 morts en août). Le défi sécuritaire se double d'une crise politique aigue caractérisée par la vacance du pouvoir et la paralysie des institutions en charge des nouvelles responsabilités. 5 mois après les législatives du 7 mars, le pays reste toujours sans gouvernement. L'impasse, aggravée par la persistance des divergences entre le vainqueur El Alaoui et l'ancien Premier ministre, Nouri El Maliki, accroché au pouvoir, génère un état de déliquescence généralisé dans «Â l'Irak laissé aux loups», selon l'expression de l'ancien ministre des Affaires étrangères, Tarek Aziz. C'est que, dans ce départ précipité du bourbier irakien, le prédisent américain entend investir dans le «front prioritaire» afghan auquel il est prévu une thérapie similaire. Le paradoxe du retrait irakien se conçoit dans le nouveau pari du Surge (renfort militaire) en Afghanistan, confié au même homme, le général David Petraues, qui détient à  Kaboul les commandes qu'il avait abandonnées en Irak De l'Irak, promis à  une à¨re de liberté et de démocratie, à  l'Afghanistan, le mythe du GMO s'effondre dans la faillite intégrale d'un modèle aux relents criminels. Qui payera le prix de la destruction programmée de deux pays seulement pour solder les comptes de régimes honnis '


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