Les forces irakiennes atteignent le fleuve Tigre à Mossoul

L'offensive des forces irakiennes, appuyées par une coalition internationale, a débuté le 17 octobre. ois mois après le lancement d'une offensive pour reprendre Mossoul des mains de l'organisation Etat islamique (EI), les forces d'élites irakiennes ont annoncé dimanche 8 janvier avoir atteint le fleuve Tigre qui divise la deuxième ville d'Irak.L'arrivée s'est faite «depuis l'est du quatrième pont », a précisé le porte-parole des forces d'élite, une information confirmée par un général de l'armée. Depuis le 17 octobre, date du lancement de l'offensive, les forces irakiennes ont pris le contrôle de plusieurs secteurs dans la partie est de la ville. Mais la partie ouest ? plus petite mais plus densément peuplée ? reste entièrement sous le contrôle de l'EI. Coalition internationale L'organisation djihadiste s'était emparée en 2014 de larges pans du territoire irakien au nord et à l'ouest de Bagdad, mais les forces irakiennes ont depuis reconquis la plupart de ces zones. Avec l'appui d'une coalition internationale conduite par les Etats-Unis, les forces irakiennes ont également lancé une opération pour reprendre à l'EI des localités proches de la frontière syrienne qui, avec Mossoul et la localité septentrionale de Tal Afar, sont les dernières zones peuplées que contrôlent les djihadistes en Irak. Deux attentats-suicides dans des marchés de Bagdad Les deux attaques distinctes ont fait au moins 18 morts. L'une d'elles a été revendiquée par l'organisation Etat islamique. Deux attaques survenues dimanche 8 janvier dans des marchés de Bagdad ont tué au moins 18 personnes. La première attaque, revendiquée par l'organisation Etat islamique (EI), a visé le marché de Jamila, situé à Sadr City, un vaste quartier habité essentiellement par des musulmans chiites que le groupe terroriste sunnite prend fréquemment pour cible. Douze personnes ont été tuées et 39 blessées dans l'attentat, selon un bilan fourni par des sources hospitalières. Le kamikaze était un Irakien ayant pris pour cible des chiites, jugés hérétiques par l'EI, est-il précisé dans la revendication.