Algérie

Les forces de sécurité empêchent la marche « de la fête d'indépendance » des médecins résidents



Les forces antiémeutes ont empêché hier le rassemblement des résidents devant le siège de la présidence de la république à El Mouradia, et ont arrêtés 20 médecins et une journaliste du soir d'Algérie. Nombre d'évanouissements parmi les manifestants ont également été enregistrés et un policier à été légèrement blessé au visage.Il était environ 11h du matin lorsque les 200 médecins résidants se sont rassemblés au niveau du carrefour menant à Hydra et El Mouradia, et ont été rapidement encerclés par les forces de police pour les empêcher d'avancer vers la présidence. Les médecins ont été bousculés par les forces anti-émeute, et ont été entourés d'un cordon policier, alors qu'une douzaine d'entre eux ont été arrêtés. Les manifestants ont résisté aux tentatives de la police de les disperser, persistant à vouloir marcher vers le siège de la présidence pour faire entendre leur voix auprès du président, à la veille de la fêté d'indépendance et de la jeunesse qui coïncide avec le centième jour de leur grève nationale. Les manifestants se sont également rassemblés face au siège de la direction générale de la fonction publique scandant d'une seule voix « solidaires ». Les forces de sécurité ont arrêtés huit autres manifestants ainsi qu'une journaliste du quotidien d'expression française le soir d'Algérie, qui a été brutalement poussée dans un fourgon par une policière, pour être libérer quelques heures plus tard. Les manifestants ont marchés aux environs de 11h vers le centre hospitalo-universitaire Mustapha Bacha, de nombreux médecins se sont évanouis et un policier a été légèrement blessés au visage. Le 5 juillet coïncidait avec le centième jour de grève nationale pour les médecins résidents. Le porte parole du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), Sid Ali Merouane, a précisé qu'une réunion générale est tenues pour prendre les décisions appropriées.


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