Algérie

Les forces de police ont procédé à l'interpellation de plus de 300 casseurs



Les forces de police ont procédé à l'interpellation de plus de 300 casseurs
Des échauffourées ont mis aux prises des groupes de «casseurs» qui se sont présentés sous la bannière des écologistes et des forces de l'ordre au niveau de la place de la République à Paris.Après une marche silencieuse et pacifique organisée par des dizaines de militants écologistes, la situation a dégénéré après que des «casseurs» encagoulés ont jeté des projectiles contre les forces de l'ordre. Face à cette situation, les policiers ont été contraints d'utiliser les bombes de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants à la place de la République dans la capitale française. Plus de 350 individus ont été interpellés par la police anti-émeute et 317 placés sous mandat dépôt. Intervenant à ce sujet, le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a indiqué que des «petits groupes violents» s'en sont pris, à la place de la République aux forces de l'ordre, lançant des projectiles comme des «bougies» ou «boules de pétanque». Ces incidents ont été condamnés par le président français, la classe politique et par l'ensemble des organisations non-gouvernementales. M. François Hollande a dénoncé ces incidents indiquant, je cite : «Nous savions qu'il y avait des éléments perturbateurs qui n'ont rien à voir d'ailleurs avec les défenseurs de l'environnement. Ces individus n'ont pas leur place et tout sera fait pour les écarter», a averti le président, faisant justifier «pourquoi ces manifestations ne sont pas autorisées» et «des assignations à résidence». «C'est doublement regrettable, j'allais dire même scandaleux, que ce soit ainsi à la place de la République, là où il y a toutes ces fleurs qui sont déposées, ces bougies en mémoire de ceux qui sont tombés sous les balles des terroristes le 13 novembre», a-t-il déploré. De son côté, le Premier ministre Manuel Valls a également condamné ces actes de violences. «Les violences contre les forces de l'ordre à la place de la République sont indignes. Respecter ce lieu, c'est respecter la mémoire des victimes», a indiqué le Premier ministre. La députée EELV de Paris, Cécile Duflot, a estimé sur France 5 que les «casseurs» qui avaient participé à ces échauffourées «n'avaient rien à voir avec l'écologie et la COP21». «On essaye de caricaturer ou salir l'image des écologistes», a regretté la co-présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale. «L'immense majorité des écologistes sont pacifistes, l'écologie est non-violente», a-t-elle fait savoir. Dans la soirée, le calme est revenu à la place de la République où les citoyens ont continué à déposer des fleurs et allumer des bougies en hommage aux victimes du Bataclan à Paris.




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