Algérie - A la une

Les fonctionnaires du sud et des hauts-plateaux reconduisent leur mouvement de grève 'La semaine de la colère"



Les six syndicats qui mènent la fronde considèrent que les semaines 'd'avertissement" se sont écoulées et que cette semaine est celle de la 'colère". Les syndicats se réuniront demain à Ghardaïa pour décider de nouvelles actions de protestation. Le dossier des primes du Sud et des Hauts-Plateaux mine toujours le secteur de l'éducation nationale, en général, et les régions du Sud et des Hauts-Plateaux qui y sont concernées, en particulier. La tension n'est pas près de retomber dans ces deux régions tant que le gouvernement ne se décide pas à annoncer des mesures concrètes suivies de textes d'application immédiate. C'est le seul gage d'apaisement, persistent et signent les syndicats de la Fonction publique, à leur tête ceux de l'éducation nationale. L'Unpef l'a d'ailleurs clairement fait savoir aux responsables de tutelle samedi dernier lors d'une rencontre visant l'arrêt des actions de protestation. Une rencontre qui s'est soldée par un échec vu que la tutelle n'a pris que des engagements verbaux sans aucun document officiel comme l'exigent les syndicats. Ces derniers campent sur leurs positions et le font savoir une fois de plus, en reconduisant, ce matin, pour la troisième semaine consécutive, leur mouvement de grève de trois jours par semaine. Un mouvement largement suivi, atteignant les 76,16%, tous secteurs confondus, selon le Snapest. L'Unpef avance des taux allant de 55,87% à 78,40% dans les trois paliers de l'éducation nationale. En parallèle au débrayage, les fonctionnaires de 23 wilayas du Sud et des Hauts-Plateaux tiennent ce matin un sit-in devant les wilayas. Snapest, Unpef, Snpsp, Snapap, Cnes et Sap haussent le ton !
'Semaine de la colère" est le slogan choisi pour ces trois jours de grève car pour les syndicats qui mènent la fronde, les semaines 'd'avertissement" se sont écoulées et les pouvoirs publics n'ont pas levé le petit doigt et sans se soucier des conséquences de ce débrayage sur les élèves en classe d'examen. Une attitude 'provocatrice et humiliante" qui n'a fait qu'accroître la volonté et la détermination des fonctionnaires de rejoindre et de maintenir la pression, 'pas uniquement pour les revendications soulevées, mais aussi pour dénoncer cette attitude". Pis, les syndicats ne comptent pas s'arrêter là et envisagent de durcir leur mouvement. Une réunion les regroupera demain dans la wilaya de Ghardaïa pour décider de nouvelles actions de protestation en vue d'arracher 'toutes les revendications dans leur globalité et non partiellement".
La question qui reste posée est de savoir à qui profite le pourrissement dans une zone déstabilisée '
M. B.
Nom
Adresse email


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)