Les financements publics se contractent

La part des budgets nationaux de recherche-développement (R&D) allouée aux sciences océaniques varie entre 0,04% et 4%. Les Etats-Unis, l'Australie, l'Allemagne, la France et la République de Corée figurent parmi les pays qui consacrent aux sciences océaniques des fonds importants.«Le financement public de la recherche universitaire est limité, et on peut s'attendre à ce que la concurrence dans la quête de subventions demeure vive à l'avenir», déplorent les experts de l'Unesco. Raison pour laquelle ils appellent la communauté scientifique et les décideurs politiques, de par le monde, à explorer et à encourager des modèles de financement nouveaux. A leurs yeux, «la collaboration internationale sous la forme de projets et expéditions océanographiques communs, le partage des infrastructures et la mise au point de technologies nouvelles réduiront le coût des expéditions en mer et permettront aux pays d'élargir l'éventail de leurs compétences scientifiques». Toujours en termes financiers, les dépenses consacrées aux sciences océaniques varient considérablement dans le monde. Elles représentent entre 0,1% et 21% des dépenses consenties en faveur des sciences exactes et naturelles et entre 0,04% et 4% du total des dépenses de recherche-développement. De 2009 à 2013, les mêmes dépenses changeaient suivant les pays et les régions. Certains ont accru leurs allocations annuelles, alors que d'autres les ont revues à la baisse. D'après le même rapport, les sciences océaniques bénéficient d'autres formes de financement. «Les financements privés, y compris philanthropiques, constituent dans certains cas un apport supplémentaire qui permet de mettre au point des techniques de recherche nouvelles», se réjouit-on.