Algérie

Les films algériens qui traitent du terrorisme enfin diffusés sur l'Eptv



Les films algériens qui traitent du terrorisme enfin diffusés sur l'Eptv
Depuis quelques années et l'entrée en vigueur de la loi de la Charte nationale qui accorde une amnistie aux terroristes, la télévision publique a cessé de diffuser les films qui dénoncent le terrorisme en Algérie. Plusieurs réalisateurs ont souffert de cette censure non déclarée par le gouvernement sur la Télévision nationale. C'est le cas de Merzak Allouache qui avait pourtant coproduit certains films avec l'Entv, comme «l'Autre Monde» et «Bab El Oued City». D'autres films ont souffert de cette porte fermée, c'est le cas du film «Le repenti» de Allouache ou encore le film «Rachida» de Yamina Bachir Chouikh, «Barakat» de Djamila Sahraoui et «El Mnara» de Belkacem Hadjadj. Ces films qui ont été financés et produits par la télévision, avaient été réalisés dans le cadre d'une politique de dénonciation du terrorisme en Algérie. Une dénonciation qui a cessé depuis quelques années à cause justement d'un changement de politique envers certains groupes armés. L'Algérie qui a vécu une période de terrorisme qui a duré plus d'une décennie et qui a marqué à jamais la société et le quotidien des Algériens, a fermé la porte aux oeuvres qui dénoncent cette période. Au moment où l'Europe et le monde découvrent la violence du terrorisme, l'Algérie avait subi le diktat des groupes armés, il y a plus de 15 ans. Une violence au quotidien, qui avait détruit les fondements des mentalités, de l'éducation et de la culture algériennes, et qui se base aujourd'hui sur la haine et la violence. Les cinéastes et les intellectuels ont constitué le premier noyau du mouvement de lutte contre le terrorisme et son idéologie noire. Alors que l'Europe et l'Afrique découvrent le terrorisme salafiste à travers «Timbuktu» d'Abderrahmane Sissako, alors que les Arabes découvrent Deash à travers le film du Syrien Nejdet Anzour, le cinéma algérien avait déjà produit plus d'une vingtaine de films et documentaires sur cette décennie noire qui a marqué à jamais notre Histoire. La télévision algérienne qui avait commencé à jouer un rôle important en essayant de détruire la montée de l'islamisme politique, en diffusant le premier dans le Monde arabe le film égyptien de Adel Imam «El Irhabi», avait refusé de diffuser les films algériens qui dénonçaient la montée de l'islamisme politique comme «Bab El Oued City» ou encore «El Mnara» de Belkacem Hadjadj, alors que le film a été entièrement financé par la télévision algérienne du temps de HHC. Depuis quelque temps, l'Algérie qui lutte avec d'autres pays d'Europe contre le terrorisme international, a décidé de diffuser les films algériens qui traitent du terrorisme. C'est ainsi que le meilleur film sur cette période «Rachida» de Yamina Bachir Chouikh a été diffusé cette année sur l'un des canaux de la télévision publique algérienne. Le film qui n'avait pas été produit par la télévision algérienne avait reçu pour sa promotion dans les salles, une aide importante de l'Entv du temps de HHC. L'autre film qui a été diffusé également sur l'une des chaînes de l'Eptv, c'est «Douar Enssa» de Mohamed Chouikh que le public algérien n'avait jamais eu l'occasion de découvrir dans les salles. Mais il reste beaucoup de productions algériennes qui traitent du terrorisme qui attendent encore d'être diffusées sur l'Eptv.[email protected]/* */


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