Algérie

"Les filles ont peur de la politique "


« Depuis mon jeune âge, j'ai toujours voulu faire de la politique », confie Dahbia, rencontrée en marge du séminaire de formation organisé à Souk El Tnine. Ses débuts : l'université de Sétif où elle a fait sa première année universitaire. « J'ai rencontré Feirouz Bouamama, secrétaire nationale chargée de la condition féminine, qui m'a encouragée à intégrer les rangs du FFS. Mais j'étais déjà convaincue de l'importance de m'engager politiquement », raconte-t-elle. « Les filles ont peur de la politique, lorsque je demande à mes amies de s'engager dans le combat démocratique, leur réponse est : "Tu es folle !'" ». Concernant ses relations avec ses amies militantes des autres formations politiques, Dahbia « essaie toujours d'éviter les sujets qui fâchent, mais nous sommes vite rattrapées par l'actualité. Elle est là, la situation déborde. Mes différends avec mes copines restent d'ordre idéologique. » Quid de ses aspirations politiques ' « Mon combat est celui du FFS, la liberté et la démocratie. Je respecterai à la lettre les décisions de mon parti, les hauts postes ne m'intéressent pas, le plus urgent à mon sens est de rétablir l'ordre dans ce pays, car nous avançons vers l'inconnu. »
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