Algérie

Les filles algériennes mieux choyées que les Américaines



Les filles algériennes mieux choyées que les Américaines
Un bon classement pour nos fillesLa publication de ce document coïncide avec la date de la Journée internationale de la fille.Vaut-il la peine de poser la question si les filles algériennes sont plus heureuses que les Américaines' Décidément non, puisque la réponse est consignée dans un rapport nommé Every Last Girl publié avant-hier par l'organisation internationale Save The Children. Ledit rapport est catégorique: en matière d'équivalence des chances pour les filles, l'Algérie se positionne à la 31e place du classement juste devant les Etats-Unis d'Amérique qui suivent juste après à la 32e place. Oui, l'Algérie est mieux classée que la toute puissante Amérique, pays des rêves possibles, des libertés et de l'émancipation des femmes.Selon des extraits rapportés par le journal online TSA, ce même document, s'appuyant sur des chiffres de 2015, s'est basé sur cinq références pour l'établissement de ce classement dans 144 pays. Ces références prennent notamment en compte des entraves rencontrées dans la vie quotidienne: le nombre de grossesses chez les adolescentes, la proportion des femmes au Parlement, le nombre de mariages d'enfants, le taux de mortalité maternelle et l'achèvement des études secondaire du premier cycle.Ainsi, note le rapport, l'Algérie se caractérise par 10,8 grossesses d'adolescentes pour mille naissances, 31,6% de femmes au Parlement, 2,5% de mariages avant l'âge de 18 ans et 87,2% d'études jusqu'à l'âge de 16 ans, comme l'illustrent ces statistiques, même s'il reste des progrès à faire dans le domaine de l'égalité des chances pour les filles en Algérie, plus particulièrement dans les régions reculées du pays, où l'accès à l'éducation, à la santé reste difficile. D'autre part, dans la montée des actes de violence faites aux enfants, on note tout de même une nette amélioration ces dernières années par rapport aux autres pays africains tels que la Tunisie qui occupe la 33e place. En tête du classement trônent la Scandinavie et la Suède avec 5,6 grossesses d'adolescentes pour 1000 naissances, quatre morts maternelles pour 100.000 naissances et 43% de femmes parlementaires. La Finlande et la Norvège suivent respectivement aux deuxième et troisième places, avec pratiquement les mêmes chiffres que la Suède. Toujours en Europe, on retrouve la France en 18e position et le Royaume Uni à la 15e place. Concernant les Etats-Unis, ils affichent un taux élevé de grossesses chez les adolescentes, pas moins de 24,1 pour 1000 naissances et 19,4% de représentation des femmes au Parlement, ce qui leur ont valu la 32e place. Enfin pour clôturer le classement, on trouve le Niger et le Tchad, deux des pays les plus lésés dans le monde.Le rapport mis au point par l'organisation, évalue la capacité des filles et des femmes à s'imposer dans la société, et ce en faisant face à diverses entraves dans les choses les plus simples du quotidien; selon TSA, l'organisation explique que le mariage des enfants «déclenche et exacerbe un cycle de désavantages» en limitant les champs de perspectives d'avenir pour ces jeunes filles, tout en mettant en exergue l'importance d'accéder à une meilleure qualité de services de santé, d'autant plus que la mortalité maternelle se trouve être l'une des premières causes de mortalité chez les filles de 15 à 19 ans.Concernant la place de la femme en politique, les chiffres ne sont pas très encourageants; en effet dans tous les pays étudiés en moyenne seulement 23% occupent des siéges parlementaires. Les pays arabes eux, accordent très peu de place à la femme dans le secteur de la politique, voire pas du tout, à l'instar du Qatar qui ne compte aucune femme parlementaire. Cependant, l'organisation reste optimiste quant à un éventuel changement, en révélant le taux le plus élevé de femmes siégeant au Parlement avec un chiffre de 63%.


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