Les «feux» pour piétons

Les «feux» pour piétons Les feux tricolores qui réglementent et régulent le passage des véhicules au niveau des carrefours jouent le même rôle pour les piétons qui doivent traverser la rue en ces endroits. Ils ne sont que « bicolores « le plus souvent d’ailleurs mais là n’est pas le problème, tant qu’il reste le rouge et le vert, l’absence de l’orange ne se remarque même pas. Par contre, le problème se pose pour les piétons. Normalement, ces feux qui sont montés sur un poteau sont exposés face aux conducteurs de voitures pour qu’ils puissent voir de loin la couleur du feu vers lequel ils se dirigent. Pour savoir à temps s’ils sont autorisés à passer, ralentir ou s’arrêter. Le même poteau doit porter sur le côté latéral des feux identiques, avec un format plus petit, orientés vers le trottoir en face où les piétons doivent attendre leur tour pour traverser quand s’allume pour eux, en face d’eux et à leur intention le feu vert. Ces feux latéraux destinés aux piétons n’existent pas toujours. Le piéton, quand bien même il est en droit de traverser, comme il n’y a pas de signal qui le lui annonce, continue d’agir et réagir comme s’il n’y avait pas de «feux tricolores». Il attend que la voiture s’arrête et s’en persuade qu’elle est bien arrêtée pour qu’il puisse passer. Ce qui est incompréhensible, c’est que dans une même rue, et dans un même carrefour (comme celui devant le cinéma Mansourah, rue Larbi Ben M’hidi), les différents poteaux posés aux coins de rues sont réglementaires (avec feux à l’intention des piétons, en plus des feux pour les véhicules) alors qu’ailleurs ...rien.