Algérie

Les Fennecs font-ils encore peur '



Les Fennecs font-ils encore peur '
Sur la majorité des plateaux télés, il y a ceux qui pensent détenir la réponse, la pure vérité. En réalité, et c'est tout le drame de l'absence de réflexion théorique sur la communication, celle-ci est réduite à deux processus. Soit elle est disqualifiée et réduite au rang de « Com » soit elle est magnifiée avec les nouvelles technologies. Elle n'est jamais considérée comme un enjeu rhétorique. Chez les onze il y a encore de la motivation, de l'envie, et du désir. Les Verts deviennent un vecteur d'énergie positive
La réponse est oui. Elle peut rivaliser les grandes équipes du monde moderne. Sa réputation reconnue est citée dans les pages d'histoire du football africain, celles que personne ne peut modifier. Ensuite, elle se révèle avec référence à l'appui de son parcours qui démontre aussi que le football devient un vecteur d'énergies positives pour le tourisme. Les chiffres sont là pour nous rappeler qu'ils ont accumulé avec un sélectionneur qui a honoré l'image du football, grâce à des stats impressionnantes depuis 2018. Que l'on juge. Il y a le trophée de la CAN 2019, un bilan implacable. Les Fennecs ont réalisé 30 victoires, 10 matchs nuls et 4 défaites seulement. Grâce à cette seconde coupe ramenée au pays, les Verts ont séduit, ils ont contribué par les victoires imposées par leur qualité de jeu, renforçant aussi la destination Algérie. Des clans continuent de s'investir…
Il y a de qui espérer que le football algérien refasse surface a des occasions tant africaines qu'européennes, et ce, à travers des joueurs qui évoluent dans divers grands clubs européens et aussi en Arabie saoudite. Depuis, malgré les derniers échecs, les déceptions, les éliminations et l'humiliation qui n'est pas propre à l'équipe algérienne, osons rappeler que des clans continuent de s'investir dans les coulisses pour frapper de plein fouet cette équipe nationale.
Des consultants persistent à ne pas accepter que le football nous parle de bien autre chose que de sport. Il interroge et travaille le football moderne. Le football ne vient-il pas par ailleurs forger des pratiques collectives d'autant plus essentielles qu'elles se déploient dans des sociétés que l'on décrit volontiers comme à court d'idéaux et d'utopies, comme marquées par l'évanouissement de la question sociale et la disparition des repères anciens ? C'est ici la signification, probablement changeante, de l'attachement à une équipe nationale que l'on se propose de questionner. Oui, il faut la questionner, lorsque le classement des 100 footballeurs les plus chers au monde, établi par l'Observatoire du football CIES, ne fait mention d'aucun joueur algérien pour la saison 2023-2024. Seul Rayan Aït Nouri?
C'est un constat qui reflète la réalité du marché des transferts actuel, où les joueurs algériens peinent à se hisser parmi les plus valorisés. Voilà pourquoi faudra-t-il questionner l'équipe nationale. Un cas fait référence, celui de l'international algérien, Rayan Aït-Nouri, défenseur de Wolverhampton qui occupe la place d'Algérien le mieux classé, avec une valeur estimée à 35 millions actuellement. Son transfert cette été dans un club pas des moindres lui permettrait de se faire une place parmi les joueurs les plus chers du monde. Il est important de noter que le classement de l'Observatoire ne se base pas uniquement sur les performances sportives des joueurs. Il prend également en compte des facteurs tels que l'âge, la durée du contrat, l'impact médiatique et la force économique du club et de la ligue. En résumé
Ces éléments jouent un rôle dans la détermination de la valeur d'un joueur sur le marché des transferts. Des matchs programmés pour les Verts à Alger, qui devront réaffirmer leur courage et surtout beaucoup d'énergie, pas question d'oublier les échecs enregistrés avec le nouveau sélectionneur, il y a eu un avant et un après qui avait fait peur avant de décrocher la victoire, mais ce n'est pas une excuse. Ça a quand même son goût d'espoir pour les prochains 6 matchs de ces qualifications programmés pour les mois de septembre (2 matchs), d'octobre (2 matchs) et de novembre (2 matchs). Il reste trois matchs à l'équipe d'Algérie à domicile. «Il faudra cependant attendre le 4 juillet pour connaître les adversaires dans cette compétition. C'est parce que la CAF a choisi cette date pour la cérémonie du tirage au sort qui fera ressortir le programme détaillé de ces éliminatoires». H. Hichem


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