La participation à la prise de décisionpolitique et économique constitue le point faible qui caractérise la situationdes femmes en Afrique. En dépit des avancées dans la reconnaissance des droitsdes femmes et les progrès enregistrés quant aux références juridiquesafricaines, notamment la charte africaine des droits de l'homme et des peuplesainsi que la charte additionnelle des droits de la femme et la charte africainepour les droits d'enfants, la stratégie la plus efficiente et agissante estcelle qui consiste à donner à la femme sa place dans la société par le biais del'éducation. C'est l'idée directrice que la ministre déléguée de la Famille etde la Condition féminine, Nouara Saâdia Djaâfar, a pleinement développée devantles participantes lors de l'ouverture de cette rencontre sous-régionale pourl'Afrique du Nord portant sur l'intégration des droits de la femme dans lesystème éducatif. Le représentant du ministère de l'Education nationale donnera à l'occasiondes chiffres sur le taux de scolarisation des filles en Algérie. En signalantque les acquis des femmes sont «le prolongement historique depuis la guerre delibération», il indiquera que sur le nombre proche de 8 millions de scolarisés,le pourcentage des filles est plus important. En insistant sur la gratuité etl'obligation de la scolarisation, le représentant de l'Education nationaleindiquera que le taux de scolarisation des filles a connu une évolutionimportante depuis l'indépendance où le nombre de scolarisées qui, en 1963-64,ne représentait que 37,40% est passé en 2006 à 49%. Autant que le taux dunombre de filles inscrites en moyen qui était lui aussi dans les premièresannées de l'indépendance de 30%, et qui est passé à plus de 49% en 2006. Dansles lycées, le taux de scolarisation qui était en 1963-64, selon l'Educationnationale, de 21,93%, est actuellement à plus de 58%. Les filles en âge de scolarisation sont à 95,17% inscrites dans lecycle primaire. Le taux d'admission en 6ème est passé lui aussi de 71,25% en2000 à 79,48% en 2006. Quant au bac, le taux de réussite des filles a été de64% en 2006 sur un taux de réussite nationale de 51%. La ministre déléguée a rappelé que les femmes représentent 37% ducorps des magistrats. Elles sont 7.340 femmes qui exercent des fonctions jadisréservées aux hommes, telle que la Sûreté nationale. Cela étant, les séminaristes des pays africains et arabes auront àdébattre jusqu'au 20 mars sur les mécanismes pour la promotion des droits del'homme, sur le rôle de la société civile dans la promotion de l'éducation desfemmes et la promotion de la paix.
Posté Le : 18/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : S E K
Source : www.lequotidien-oran.com