Algérie

Les femmes plus touchées que les hommes



Le dernier bilan du Registre national du cancer, présenté samedi à Oran lors de la 3e Conférence internationale des biosciences, montre que les femmes sont plus touchées que les hommes par cette maladie.Le dernier bilan du Registre national du cancer, présenté samedi à Oran lors de la 3e Conférence internationale des biosciences, montre que les femmes sont plus touchées que les hommes par cette maladie.
Ce dernier bilan concerne les résultats de l'année 2017, présenté par le professeur Ahmed Fouatih, chef de la coordination de l'Ouest du registre du cancer, fait état de plusieurs conclusions dontle fait que les femmes soient le plus fréquemmentatteintes par les différentes formes de cancer. Sur les 43.920 nouveaux cas enregistrés en 2017, 25.037 sont des femmes contre 18.883 hommes, a préciséle Pr Fouatih, ajoutant que cette tendance est partagée des trois réseaux régionauxEst, Centre et Ouest du registre du cancer. Par ailleurs, le même bilan tire la sonnetted'alarme : "Le cancer du sein féminin estune raison d'inquiétude en Algérie pour le futur", en raison de son taux d'incidence etpour le fait qu'il touche des tranches d'âges jeunes - entre 25 et 35 ans
- non concernéstraditionnellement par la maladie.Chez les femmes, le cancer du sein présente 47.3 % des nouveaux cas, suivi du cancer colorectal (11.9 %), du cancer de la thyroïde (9.3%) et du cancer de col de l'utérus (7.2 %). Les 5.9% restant touchent différentes formes de cette pathologie. Chez les hommes, jusque-là touché en premier lieu par le cancer du poumon et des branches, le cancer colorectal a gagné du terrain en 2017. Désormais, il est en tête de liste des cancers masculins avec 15.2 %, suivi du cancer du poumon (12.5 %), le cancer de la prostate (12.3 %), le cancer de la vessie (10,5 %) et le cancer de l'estomac (7.4 %).Pour sa part, le chef de service d'oncologi au CHU d'Oran, le professeur Boushaba, a indiqué qu'il a constaté une augmentation des nouveaux cas du cancer colorectal. Il a expliqué cette situation par le régime alimentaire riche en produits transformés et la présence de résidus de pesticides dans les aliments, entre autres.
Le 3e colloque de biosciences, organisé par l'Ecole supérieure en sciences biologiques d'Oran (ESSBO), en collaboration avec l'Agence thématique de recherche en sciences de la santé (ATRSS), la Société d'oncologie médicale d'Oran (Somo) et l'université Oran 1, réunit des scientifiques de différents horizons, notamment des biologistes et des oncologues. La rencontre regroupe plus de 180 chercheurs nationaux et étrangers et des experts ayant différentes approches qui aborderont différentes thématiques en rapport avec le cancer, notamment les dernières recherches en matière de sa prise en charge. Cet évènement sera par ailleurs couronné par la création de la coordination des chercheurs en oncologie de la région Ouest, dimanche
Ce dernier bilan concerne les résultats de l'année 2017, présenté par le professeur Ahmed Fouatih, chef de la coordination de l'Ouest du registre du cancer, fait état de plusieurs conclusions dontle fait que les femmes soient le plus fréquemmentatteintes par les différentes formes de cancer. Sur les 43.920 nouveaux cas enregistrés en 2017, 25.037 sont des femmes contre 18.883 hommes, a préciséle Pr Fouatih, ajoutant que cette tendance est partagée des trois réseaux régionauxEst, Centre et Ouest du registre du cancer. Par ailleurs, le même bilan tire la sonnetted'alarme : "Le cancer du sein féminin estune raison d'inquiétude en Algérie pour le futur", en raison de son taux d'incidence etpour le fait qu'il touche des tranches d'âges jeunes - entre 25 et 35 ans
- non concernéstraditionnellement par la maladie.Chez les femmes, le cancer du sein présente 47.3 % des nouveaux cas, suivi du cancer colorectal (11.9 %), du cancer de la thyroïde (9.3%) et du cancer de col de l'utérus (7.2 %). Les 5.9% restant touchent différentes formes de cette pathologie. Chez les hommes, jusque-là touché en premier lieu par le cancer du poumon et des branches, le cancer colorectal a gagné du terrain en 2017. Désormais, il est en tête de liste des cancers masculins avec 15.2 %, suivi du cancer du poumon (12.5 %), le cancer de la prostate (12.3 %), le cancer de la vessie (10,5 %) et le cancer de l'estomac (7.4 %).Pour sa part, le chef de service d'oncologi au CHU d'Oran, le professeur Boushaba, a indiqué qu'il a constaté une augmentation des nouveaux cas du cancer colorectal. Il a expliqué cette situation par le régime alimentaire riche en produits transformés et la présence de résidus de pesticides dans les aliments, entre autres.
Le 3e colloque de biosciences, organisé par l'Ecole supérieure en sciences biologiques d'Oran (ESSBO), en collaboration avec l'Agence thématique de recherche en sciences de la santé (ATRSS), la Société d'oncologie médicale d'Oran (Somo) et l'université Oran 1, réunit des scientifiques de différents horizons, notamment des biologistes et des oncologues. La rencontre regroupe plus de 180 chercheurs nationaux et étrangers et des experts ayant différentes approches qui aborderont différentes thématiques en rapport avec le cancer, notamment les dernières recherches en matière de sa prise en charge. Cet évènement sera par ailleurs couronné par la création de la coordination des chercheurs en oncologie de la région Ouest, dimanche


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