Cette année aux Oscars, les femmes sont une fois encore oubliées des catégories les plus prestigieuses.Cette année encore, il faudra se passer de femmes dans les principales catégories des Oscars. Dévoilés ce mardi 22 janvier, les nommés qui composent la 91e cérémonie des Oscars font déjà de nombreux mécontents. Le souhait d'une meilleure diversité de la part de l'Académie commence à faire son chemin, mais les femmes, elles, restent une nouvelle fois sous-représentées pour cette 91e édition. Si le début de changement des Oscars cette année a par exemple permis à Spike Lee de connaître ses premières nominations dans les catégories «meilleur réalisateur» et «meilleur film» (après plus de trois décennies de carrière), les progrès à réaliser sont encore vastes, à en juger par le nombre de films dirigés par des femmes en 2018 et absents de la liste des Oscars. Et c'est notamment la catégorie «meilleur réalisateur» qui concentre les colères. Il faut en effet remonter jusqu'en 2010 pour trouver mention d'une réalisatrice nommée dans cette catégorie.
À l'époque, Kathryn Bigelow avait d'ailleurs remporté la statuette dans cette catégorie pour «Démineurs» et reste aujourd'hui encore la seule femme à avoir été sacrée meilleure réalisatrice aux Oscars. Sur Twitter, l'annonce des nommés ce mardi 22 janvier a provoqué une nouvelle salve de critiques de la part des internautes et de certains professionnels du milieu à l'encontre de la messe du cinéma hollywoodien.
Le cas «Marie Stuart, Reine d'Écosse»
Un film en particulier semble fédérer autour de cette cause : «Marie Stuart, Reine d'Écosse». Le long métrage, de la réalisatrice britannique Josie Rourke, avec deux femmes, Saoirse Ronan et Margot Robbie, dans les rôles principaux, aurait pu être le candidat idéal pour offrir ne serait-ce qu'un peu plus de parité au sein des catégories. Nommé pour les meilleurs maquillages et coiffures et les meilleurs décors, «Marie Stuart, Reine d'Écosse» aurait pu concourir dans de nombreuses autres catégories. Mais il semble avoir été en concurrence avec un autre film d'époque aux personnages principaux féminins, «La favorite» qui, de son côté, accumule 10 nominations, dont celle du meilleur réalisateur Ggrec Yórgos Lánthimos. Autre réalisatrice qui aurait pu prétendre à mieux, Marielle Heller et son film «Can You Ever Forgive Me '» sélectionné pour «meilleure actrice», «meilleure acteur dans un rôle secondaire» et «meilleur scénario adapté».
Une première pour les femmes grâce à «Black Panther»
Seul point positif sur un tableau bien sombre pour les femmes cette année, le cas Black Panther. Le film des Studios Marvel est présent dans sept catégories dont celle du meilleur film, une première pour un film du genre super-héroïque, dont le casting et les équipes de production sont essentiellement composés d'Afro-américains. Autre fait remarquable pour le film de Ryan Coogler : la nomination d'Hannah Beachler dans la catégorie «Meilleurs décors". Il s'agit de la toute première femme afro-américaine nommée dans cette catégorie. C'est à elle (et Jay R. Hart) que l'on doit les décors du pays fictif du Wakanda. Par le passé, elle a notamment travaillé pour un autre film oscarisé, «Moonlight» ou sur les décors de «Creed» et du clip «Lemonade» de Beyoncé.
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Posté Le : 24/01/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M B
Source : www.lnr-dz.com