Algérie

Les femmes de plus en plus impliquées dans la criminalité



34% des cas enregistrés à Oran Selon des sources judiciaires à Oran, les gent féminine est de plus en plus impliquée dans les affaires criminelles. Ainsi, apprend-on, les femmes ne sont plus impliquées que dans les agressions et les coups et sont de plus en plus mêlées aux crimes économiques et les atteintes aux biens d’autrui. D’après les statistiques de l’année 2006, Une importe proportion des personnes impliquées dans des affaires de mœurs sont du sexe faible. Dans ce créneau, 97 femmes ont été arrêtées et présentées à la justice. De même, fait-on observer, 70 femmes sont impliquées dans des agressions et autres actes de violence au moment où 30 autres filles d’Eve ont été arrêtées et confiées à la justice. Ceci sans compter les infractions économiques, faux et usage de faux entres autres. De même, avons-nous appris de même source, sur 366 personnes arrêtées en 2006 à Oran pour leur implication dans ce genre d’affaires, on recense 9 femmes. De la sorte, nos interlocuteurs assurent que le nombre de femmes arrêtées pour ce genre de crimes et délits à Oran s’élève à 208 sur les 599 femmes arrêtées en 2006 à travers le territoire national. On faisant les décomptes, on s’aperçoit qu’Oran, avec un taux supérieur à 34%, occupe l’une des premières loges de la criminalité féminine au plan national. Comparée aux bilans des années passées, celui de 2006 fait ressortir une dangereuse progression de ce phénomène. En tête de liste de ces infractions à la loi, on retrouve les affaires de mœurs. Nos sources imputent cette tendance à la détérioration des conditions sociales et à la précarité du niveau de vie des Algériens. Selon le bilan fourni par la gendarmerie nationale à propos de lutte contre la criminalité, 271 femmes sont impliquées dans des crimes économiques, 201 dans des agressions sur des personnes, enfin 100 autres femmes, dont certaines ont été placées sous mandat de dépôt, le sont dans des affaires de préjudices aux biens d’autrui. A l’évidence, cette tendance, qui risque de s’aggraver, interpelle tout aussi bien la société que les pouvoirs publics.    Besseghir L.


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