Selon lui, l'autonomie prônée par ces dernières, et d'ailleurs respectée par la tutelle, insiste-t-il, ne veut pas dire que les uns et les autres doivent agir en dehors des orientations sportives du pays, d'autant plus que la quasi-totalité de ces instances sont entièrement financées par l'Etat. Le ministre a rappelé, dans ce sens, la décision qu'il a prise de ne pas nommer, pour l'actuel mandat, des «experts» au sein des assemblées générales et des bureaux des différentes fédérations. Une initiative qui rentre dans le cadre de la consolidation et du respect du principe d'autonomie. D'ailleurs celui-ci n'a pas raté cette occasion pour exprimer sa satisfaction du déroulement du processus de renouvellement des instances sportives, qui a eu lieu globalement «dans de bonnes conditions». «Les fédérations doivent jouer pleinement leur rôle qui est d'organiser l'activité sportive et de représenter le pays», a-t-il ajouté. En somme, pour Tahmi, il s'agit d'un partenariat qui vise à traduire sur le terrain les objectifs de la politique nationale du sport, exprimée dans la nouvelle loi relative à la pratique sportive qui sera adoptée incessamment, et en tenant compte, a-t-il affirmé, d'une carte sportive nationale nécessaire pour définir les disciplines prioritaires dans chaque région. Sur un autre plan, concernant les différentes sélections nationales, M. Mohamed Tahmi a estimé que les uns et les autres se sont trop concentrés sur les résultats en oubliant l'essentiel qui est d'organiser des championnats de haut niveau dans les différentes disciplines sportives. «Est-ce qu'on veut avoir des médailles ou une activité sportive régulière à travers tout le territoire national», s'est-il demandé. Ce qui, selon lui, conduit inéluctablement par la suite aux bons résultats. C'est dans ce sens que le ministre a déclaré que les résultats de la sélection nationale des moins de 20 ans, lors de la CAN qui se déroule en Algérie, ne sont nullement une surprise. «On n'a même pas un bon championnat junior et on voudrait avoir des résultats positifs de la sélection», a-t-il affirmé. Lors de son intervention, le ministre est revenu également sur le dossier de la professionnalisation du football national. Se refusant d'être sceptique, il a insisté sur le fait que même si le processus n'a pas été jusque-là une réussite, «il ne faut pas balayer ce qui a été fait».
«Il est vrai que démarrer un championnat professionnel avec 32 clubs est exagéré», a-t-il affirmé. Néanmoins, des actions seront menées pour que le processus arrive à de bons résultats. Tahmi a rappelé que les mesures d'aides promises par l'Etat seront concrétisées, même s'il y a eu certains problèmes à l'image de la disponibilité, notamment dans la capitale, des assiettes de terrain pour qu'elles soient affectées aux clubs qui construiront des «bases d'entraînements» financées à hauteur de 80 % par l'Etat. Mais, pour le ministre, cela devrait être réglé définitivement durant l'année en cours. Celui-ci a également indiqué que le MJS veut porter ce taux de 80 % à 100%. En d'autres termes, les autorités vont prendre en charge intégralement leur construction avant de les mettre à la disposition des clubs. En dernier lieu, Tahmi a rappelé, à cette occasion, que la nouvelle loi, si elle permet l'actionnariat étranger dans le football national, cela ne pourrait se faire en dehors des lois du pays concernant l'investissement étranger. Ce qui veut dire que les investisseurs étrangers ne pourront acquérir plus de 49 % des actions des Sspa.
A. A.
«Aucun ancien président de fédération, déclaré inéligible, n'a été lésé»
Le ministre de la Jeunesse et des Sports s'est exprimé hier sur la multitude d'anciens présidents et membres des BF des différentes fédérations qui ont été déclarés inéligibles par la commission de suivi du processus de renouvellement des instances sportives. Selon lui, «aucune injustice n'a été commise à leur encontre».
En d'autres termes, s'ils ont été déclarés inéligibles c'est qu'il y a de bonnes raisons. Tahmi a indiqué que les services du MJS vérifient toujours les audits diligentés. «S'il s'agit simplement d'un oubli concernant une pièce justificative donnée, ce n'est pas un problème, ça peut être réglé, mais s'il ne s'agit pas de ça, le dossier suivra son cheminement normal», a-t-il déclaré. Le ministre a probablement voulu dire que dans certains dossiers, si des anomalies graves dans la gestion sont décelées, ils seront transférés vers la justice.
A. A.
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Posté Le : 24/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdelghani Aïchoun
Source : www.latribune-online.com