Le directeur du musée olympique algérien, Mohamed Yamani, a appelé les fédérations et associations sportives à contribuer pleinement à étoffer cette institution olympique à travers des documents susceptibles d'enrichir l'histoire du sport algérien."Je lance un appel solennel à toutes les fédérations et associations sportives pour enrichir le musée olympique d'Alger à travers l'écriture de l'histoire de l'olympisme algérien durant la période d'avant et post-indépendance", a indiqué Mohamed Yamani dans un entretien accordé à l'APS. Outre les fédérations et associations sportives, Yamani (80 ans) a invité également les journalistes ayant couvert des événements sportifs, comme les jeux Olympiques (JO), Africains ou Méditerranéens, à contribuer efficacement à enrichir davantage ce musée.
"La contribution des journalistes ayant couvert des évènements sportifs à l'instar des jeux Olympiques, Africains et Méditerranéens est très importante puisqu'ils possèdent des vidéos, photos et autres éléments de valeurs susceptibles d'enrichir cette institution, considérée comme un patrimoine de l'histoire de l'Algérie", a-t-il dit.
Mohamed Yamani, premier sportif à avoir représenté l`Algérie indépendante aux jeux Olympiques, en 1964 à Tokyo, a considéré que "l`Algérie compte des centaines d'athlètes ayant participé à des JO et leurs témoignages sont plus que bénéfiques d'autant plus qu'ils sont toujours en vie."
"Nous allons organiser des rencontres avec ceux qui ont participé à des JO pour recueillir le maximum de témoignages, ce qui permettra de bien étoffer le musée olympique et ses archives", a souhaité l'ancien gymnaste, décoré en février dernier à Alger au nom du gouvernement du Japon, de l'Ordre du "Soleil levant, Rayons d'or et d'argent", pour sa contribution à travers ses actions au développement du sport en Algérie.
Les archives du sport algérien sont "éparpillées"
Le directeur du musée olympique algérien a annoncé que depuis "l'inauguration de cette institution olympique, le 26 janvier 2017, nos efforts n'ont guère cessé afin d'apporter notre contribution à travers les différentes visites effectuées au niveau des établissements scolaires et expliquer aux élèves les sacrifices de leurs aînés dont la majorité sont décédés mais d'autres qui sont toujours vivants."
"La préservation de la mémoire et le renforcement des archives du musée olympique passent essentiellement par l'écriture de l'histoire du sport algérien. Le rôle des fédérations sportives, toutes disciplines confondues, est plus qu'important sans oublier le rôle que doit jouer le Comité olympique et sportif algérien (COA)", a relevé celui qui descend d'une famille de sportifs ayant participé aux Olympiades dans les années 1960.
Pour lui, les archives du musée olympique sont "éparpillées un peu partout, notamment dans les instances sportives nationales et internationales mais également chez les athlètes ayant vécu ces évènements." Depuis l'ouverture de cette enceinte, plusieurs anciens médaillés olympiques, dont Nouria Bénida-Merrah, Noureddine Morceli, Ali Saïdi-Sief, Hassiba Boulmerka et Mohamed Allalou ont apporté leur contribution en faisant don de certains objets personnels.
Implanté sur une superficie de 521 m2, le musée olympique algérien, situé en face de la salle Harcha-Hacene (Alger), a coûté 230 millions de dinars et le Comité international olympique (CIO) a fait un don de 110.000 dollars US pour sa réalisation. La wilaya d`Alger a également contribué financièrement à la construction de l'enceinte.
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Posté Le : 24/05/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lnr-dz.com