Algérie

Les fatwas de la violence



Crimes - Avec l'autorisation de «Zaouedj el moutaâ» (le mariage de confort), de nombreuses femmes seront violées dans les maquis et considérées comme des esclaves sexuelles. C'est la décennie noire et son long cortège de martyrs, (plus de 150 000 selon les dernières estimations) qui va booster les fatwas dans les maquis algériens.Ces textes écrits et inspirés par des terroristes souvent incultes ont fait autant de victimes que les bombes lancées dans les lieux publics.
Chaque Seriate avait son chargé de fatwas dans la montagne, son imam en quelque sorte qui décidait dans le campement de ce qui était hallal et de ce qui était haram et surtout en matière d'attentats de ce qui était licite et de ce qui ne l'était pas.
C'est d'ailleurs ces individus parfaitement frustrés et sans aucune assise religieuse solide qui vont jeter l'opprobre sur les journalistes de la presse nationale qu'ils considèrent comme les alliés de la France «Hizb França» et les condamner.
Des dizaines de confrères seront ainsi lâchement assassinés sur un simple décret religieux.
Leurs noms seront souvent affichés dans les mosquées quand les mosquées roulaient pour l'ex-FIS.
Que ce soit le GIA, le GSPC ou même l'AIS, toutes les organisations terroristes et meurtrières qui ont vu le jour dans notre pays, ont utilisé des fatwas et donc la religion pour venir à bout de leurs ennemis jurés : les démocrates, les cadres et naturellement les journalistes.
Il a fallu à la nébuleuse islamiste plusieurs années de tueries sanguinaires pour qu'elle s'aperçoive que plus elle éliminait de journalistes et plus elle s'isolait à l'extérieur et plus elle s'isolait et plus elle était fuie comme une pestiférée. Avant de lui loger plusieurs balles au visage et à l'épaule près de Blida, les tueurs de l'AIS avaient envoyé à leur victime leur fatwa par écrit. Dans cette fatwa adressée par fax au journal Liberté en 1995 à l'intention de Zinou, un reporter fétiche, les assassins avertissent «même si tu te caches derrière le rideau de la kaâba, nous te trouverons et nous te réglerons ton compte».
C'est d'ailleurs dans ces mêmes maquis, conçues et rédigées par les mêmes illuminés que des fatwas autoriseront «Zaouedj el-moutaâ (le mariage de confort).
De nombreuses femmes seront violées par ces brutes et considérées comme des esclaves sexuelles.
Malgré de nombreuses enquêtes organisées par les pouvoirs publics pour avoir le chiffre exact de bébés issus de ce type de liaison forcée, aucun chiffre n'a jamais été avancé.
Voulant régenter par la force et par l'épée la vie des Algériens, des terroristes mettront en 'uvre des fatwas pour imposer le port du foulard aux femmes et leur interdire d'enseigner à l'école.
Rappelons-nous du massacre des six enseignantes près de Sfisef dans la wilaya de Sidi Bel Abbes.


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