On était sous pression avant le match, on attendait un résultat, et au fil des minutes, on avait repris confiance. Honnêtement, même si on avait perdu, on n'aurait pas rougi ni râlé tant nos Fennecs nous avaient réhabilités avec notre football », entame Slimane Guenifi.
Mohamed Boulehbal abonde dans le même sens, avec cependant une remarque : « Nous sommes contents évidemment, mais ce match est complètement différent du premier. L'équipe était libérée, même si beaucoup de choses restent à faire. Souhaitons qu'on garde la même volonté et le même rythme contre les Américains. » Mohamed Tahar Benabdoune estime pour sa part que « les coéquipiers de Boudebouze étaient sur le même pied d'égalité que Rooney, Lampard and co. On était entré avec le même rythme que les grandes nations, cela nous honore. » Djamel Adlani, qui est un brave homme selon ses amis, mais qui aimait les cartons rouges considère qu'« on avait besoin d'un finisseur, en plus, il manquait des tirs qui auraient pu faire la différence ». Le quatuor est loin de blâmer Matmour : « Il ne pouvait pas faire grand-chose dans le sens où il recevait des balles à disputer et pas des balles de buts. » Mais tous s'accordent à dire que nos combattants du désert ont joué avec une grande volonté : « On ne peut s'exprimer qu'avec notre jeu fait de passes courtes et précises et des débordements. » Enfin, les quatre anciens joueurs, tous convertis en entraîneurs, applaudissent la rigueur tactique prôné avant-hier par Saâdane. Un ultime souhait : « Nous souhaitons la même hargne et la même rage de vaincre de nos Verts contre les USA ! »Des supporters sans logisArrivés hier à Pretoria en provenance de Stellenbosch, vers midi, après 48 heures de route, une centaine de supporters se sont vu signifier par les responsables de la cité Erika qu'il n'y avait plus aucune chambre de disponible. C'est curieux, en ce sens que le nombre de fans des Verts, pris en charge à partir d'Alger, n'a pas changé, depuis le 9 juin, date du premier vol Alger-Johannesburg. « Nous étions logés ici avant notre voyage sur Cape Town pour le match Algérie-Angleterre, et le programme est bien clair, nous tous, nous devions retourner ici le 21 juin. Nous ne comprenons rien, la plupart des Algériens ont eu leurs clés et pas nous, qu'on nous explique ! », tonnent des supporters, la plupart sans sommeil depuis 24 h. Le plus inquiétant est qu'« une responsable de la cité, pas trop aimable, a prétexté que toutes les chambres payées ont été octroyées aux premiers arrivés ». Certainement dépassée par le flot humain, cette responsable a dû trouver cette échappatoire. Paniqués et en colère, les « SDF » ont exigé la présence des encadreurs de l'ONAT qui n'étaient pas sur les lieux. Deux heures plus tard, la centaine de personnes, à bout de forces, attendaient toujours qu'on leur remette les clés. Aux dernières nouvelles, on les a dispatchés dans les cités riveraines.
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Posté Le : 23/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : C. Berriah
Source : www.elwatan.com