Algérie

Les familles privées de loisirs



L'absence totale d'activités culturelles et artistiques, de l'inexistence d'infrastructures de détente et de loisirs en ce mois de jeûne font mal aux familles chélifiennes qui souhaitent se retrouver après chaque f'tour comme elles le faisaient jadis. Les cafés et les quelques salons de thé sont bondés, dès les premières soirées du mois sacré, par une clientèle masculine. Le parc de loisirs de Chorfa qui accueillait, il y a quelques années, des centaines de familles de jour comme de nuit, notamment pendant les veillées du Ramadhan, est à l'abandon depuis bien longtemps.Le nouveau parc d'attractions à Haï Radar est lui aussi fermé pour des raisons de litiges et de conflits d'ordre administratif. Les quelques jardins publics que compte la ville ne répondent à aucune des normes réglementaires en la matière ni à aucune condition pour pouvoir accueillir des familles. Pourtant, l'un d'eux est stratégiquement situé entre le groupement de la Gendarmerie nationale et le siège de la Cour de Chlef. "Bien que spacieux et situé dans le centre-ville, ce jardin manque d'entretien, d'hygiène, mais surtout de quelques travaux d'aménagement et de sanitaires. Donc personne ne s'aventure à y ramener sa famille ou ses enfants.
C'est le cas aussi pour la placette se trouvant juste à proximité de la septième sûreté urbaine à Haï Zeboudj. Même l'esplanade de la Solidarité qui était, des années durant, le point de chute des familles de toute la région qui y veillaient jusqu'au s'hour, un repas qu'elles prenaient d'ailleurs sur les lieux mêmes, est aujourd'hui complètement défigurée puisque totalement squattée par des trabendistes et des commerçants illicites. C'est pourquoi, nos soirées sont faites, malheureusement, de dégoût, de lassitude et de morosité indescriptibles", se désolent plusieurs pères de famille qui se disent assoiffés de sorties après le f'tour.
AHMED CHENAOUI


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