Tout le monde aussi se prépare à les accueillir, mais elles ne semblent pas en mesure de traverser la frontière. «Leurs passeports ont été confisqués par les autorités libyennes qui refusent de les laisser partir», affirme un réfugié soudanais. Un autre indique plutôt : «Ces familles sont bien intégrées et bénéficient d’un statut particulier. Elles ne vont pas vouloir quitter la ville… ».
Entre les deux avis, une chose est sûre : ces familles sont à Tripoli, où la situation, pour bon nombre de réfugiés, risque de basculer vers l’inconnu. «Les commerces sont vides et les prix se sont multipliés d’une manière incroyable. Le lait n’est plus disponible depuis plusieurs jours, alors que les boulangeries ne travaillent pas… », déclare un Egyptien.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 15/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salima Tlemçani
Source : www.elwatan.com