Algérie

Les familles lancent un cri de détresse



Malgré les efforts de l'Etat, les différents programmes d'habitat et les dernières opérations de relogement, la problématique du vieux bâti se pose toujours. Les demandes de relogement et les cris de détresse des familles fusent de partout.Des centaines, pour ne pas dire des milliers de familles vivent dans des habitations où plane le spectre des dangers et des effondrements. C'est le cas des habitants des familles de haouch Boukheloua.
Deux familles occupent cette habitation datant de l'ère coloniale, menaçant ruine depuis plusieurs années. Ces familles vivent en danger permanent dans une habitation où les murs sont lézardés et les plafonds menacent de s'effondrer à tout instant. Le dernier P-V de constatation établi par la Protection civile remonte au mois de juillet 2017, suite à un effondrement partiel. "Notre vie et celles de nos enfants sont en danger, la nuit on ne ferme pas les yeux", dira une locataire. Et d'ajouter que "la commission du recensement du vieux bâti est passée en janvier dernier et, depuis, rien n'a été fait pour nous". Il faut dire que des milliers d'habitations dans les quartiers populaires de Tob, Graba, entre autres, sont inhabitables en raison des énormes risques d'effondrement qu'elles représentent pour les occupants.
Une virée à travers les ruelles de ces quartiers renseigne sur la dégradation avancé des constructions et rares sont celles qui présentent un visage reluisant.
E. Yacine


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