Les familles expulsées campent toujours

Des Algériens  résidents en Libye, ayant fui la guerre civile dans ce pays, ont décidé de bloquer, à  l'aide de leurs tentes, l'accès à  cet établissement, où ils ont passé plus de deux mois, à  titre de dépannage, avant que la justice n'ordonne, le 4 mai dernier, leur expulsion des lieux.
L'association femmes algériennes pour le développement (AFAD) vient dans ce cadre de rendre public un nouveau communiqué dans lequel elle demande aux protestataires de déplacer leurs tentes et de permettre la reprise des  activités de Dar Insania. «Les autorités publiques n'ont pas jugé utile de décider du sort réservé aux Algériens venus de Libye et ne se sont pas manifestées pour solutionner où régulariser un problème qu'elles ont créé», écrit la présidente de l'association, attirant l'attention sur les menaces et les dangers causés par les indus occupants à  l'encontre des  militantes et employées de l'association. «En n'assumant pas leurs responsabilités dans ce cas de figure, les autorités de la wilaya  poussent au pourrissement de la situation pouvant donner lieu à  l'irréparable», avertit l'AFAD, qui prévient qu'elle entend poursuivre sa protestation, pour faire entendre sa voix face à  ce déni de justice, en saisissant les plus hautes autorités de l'Etat.