Les familles composent la majorité du public du Feliv

Un public nombreux, composé essentiellement de familles accompagnées d'une ribambelle d'enfants de tout âge, était présent, vendredi passé, au niveau de l'esplanade Riadh El Feth (Oref) à Alger, à l'occasion du deuxième jour de la 7e édition du Festival international de la littérature et du livre de jeunesse (Feliv), qui se poursuivra jusqu'au 20 juin prochain.Avec la présence d'une vingtaine d'éditeurs spécialisés dans la littérature au sens large du terme, mais également dans les livres destinés à la jeunesse, les férus de lecture se baladent de stand en stand, marquant parfois une halte pour feuilleter les livres proposés à la vente.Souvent, ils se contentent juste de le découvrir, mais parfois ils mettent la main à la poche surtout concernant les romans, dont les prix oscillent entre 300 et 600 dinars. Si les recueils de nouvelles et les romans suscitent l'intérêt des adolescents, les parents sont plus attirés par les ouvrages sur l'histoire et les beaux livres. Ces derniers, dont les prix varient entre 1 500 et 3 500 dinars, sont souvent admirés et feuilletés avec envie, mais achetés avecparcimonie.Les stars indétrônables du Feliv sont incontestablement les livres de contes et de coloriages, dont les prix varient entre 50 et 250 dinars pour certains. Avec la présence de nombreuses maisons d'éditions spécialisées dans la publication de ce genre d'ouvrages, les enfants s'en donnent à c?ur joie et usent de mille et une ruses pour faire céder les parents à leur caprice. C'est avec un grand sourire qu'ils portent, tels des trophées, les sacs emplis de ce genre d'ouvrages dont les prix abordables permettent de faire pétiller les yeux des petits lecteurs avides de découvrir le monde féérique qui «libérera leurs imaginaires», tel qu'il est souligné dans le slogan du Feliv. En marge des expos-ventes, plusieurs activités sont également organisées dans le cadre de la manifestation, à l'instar des ateliers dédiés aux contes, au manga, au dessin et à la sensibilisation sur les questions de l'écologie et de la préservation de l'environnement. Les ateliers de contes et de dessins ont connu, vendredi passé, une forte affluence et les enfants devaient patienter pour pouvoir accéder à ces espaces où, d'une part, ils étaient fiers, une fois leurs dessins terminés et encadrés par des animateurs, de les accrocher au mur de l'atelier, et, d'autre part, ils allaient suivre avec attention les histoires de la conteuse.Pendant que les animateurs s'occupent des enfants, les parents peuvent ainsi assister aux conférences et rencontres avec des auteurs, organisées dans le cadre de la manifestation.Vendredi dernier, c'était le Brésil qui était à l'honneur, Coupe du Monde oblige, avec une rencontre dédiée au rapport entre le football et la littérature, animée notamment par des auteurs et éditeurs brésiliens. En soirée, dans le cadre des animations artistiques et concerts organisés lors de cette7e édition, le grand public a été convié à apprécier le concert de la diva brésilienne Mônica Passos, chanteuse, comédienne et auteur-compositeur qualifiée par Jazz Magazine comme «tout simplement l'une des plus belles voix d'aujourd'hui».L'esplanade de Riadh El Feth accueille aussi l'exposition «Ecrivains du monde, mondes d'écrivains», du photographe italien Francesco Gattoni, regroupant des portraits d'une cinquantaine d'auteurs universels que l'on peut également trouver dans trois stations du métro d'Alger.S. B.