Algérie

Les fâcheuses erreurs du chef de la sûreté



Les fâcheuses erreurs du chef de la sûreté
La Journée arabe de la police, correspondant au 18 décembre de chaque année a été célébrée hier, en catimini, au niveau de la sûreté de wilaya de Bouira.Aucun représentant de la presse n'a été convié pour la couverture de cet événement. L'invitation envoyée par la cellule de communication de la sûreté aux représentants des différents titres de presse aurait été annulée sur décision du chef de la sûreté, Aboubakr Mekhalfi, a-t-on appris de plusieurs sources. Rien ne justifie la démarche et le comportement du responsable en question en décidant de zapper les journalistes de cette activité.Cela démontre et illustre une fois de plus l'attitude inexplicable du premier responsable de ce corp de sécurité à l'égard des journalistes de la wilaya.Les correspondants sont devenus tout bonnement indésirables à toute activité policière et le responsable se comporte de façon irrationnelle vis-à vis des médias, en particulier la presse francophone. Pourtant, le patron de la DGSN, le général Abdelghani Hamel, ne cesse d'appeler à la valorisation des relations de partenariat liant ce corps de sécurité et la presse nationale, soulignant d'ailleurs qu'il est nécessaire d'associer dans leur politique de proximité tous les médias. Par contre, à Bouira, depuis son installation en septembre de l'année 2012, les relations entre le chef de la sûreté et la presse se sont sérieusement dégradées.Des journalistes ont été même «embarqués» dans l'exercice de leurs fonctions ; d'autres ont été retenus et verbalisés pour avoir contesté et dénoncé les comportements zélés de certains policiers agissant sous protection de leur chef. Les journalistes de la wilaya de Bouira sont non seulement devenus «indésirables» pour ne pas dire considérés comme des «ennemis» par le responsable en question.Bien que le DGSN prône le raffermissement des relations entre les deux parties, en mettant l'accent sur la complémentarité entre les médias et les services de police dans leurs missions quotidiennes, malheureusement, c'est le contraire qui se produit dans la wilaya de Bouira. On se demande pourquoi ne pas avoir invité les journalistes à assister à cette Journée arabe de la police, alors que la mission est juste limitée à informer, sans déranger quiconque.




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