Algérie

Les fabricants turcs à l'affût du marché algérien



Les fabricants turcs à l'affût du marché algérien
L'essor que connaît le marché algérien de l'automobile, notamment depuis l'annonce des projets d'usines de montage et la limitation des quotas d'importation imposée aux concessionnaires, attise de plus en plus les convoitises. Classé deuxième plus grand marché du continent après l'Afrique du Sud, le créneau de la pièce détachée attire les fabricants étrangers dont les leaders turcs qui affichent désormais publiquement leur intérêt. En effet, l'union des exportateurs turcs de la pièce détachée est en "mission commerciale" depuis deux jours en Algérie. Après une première rencontre la veille à Oran, les représentants de cette association ont organisé, hier, à l'hôtel El-Aurassi d'Alger, une journée portes ouvertes dont l'objectif est de capter davantage de parts du marché algérien.Les fabricants turcs des pièces détachées automobile, faut-il le rappeler, sont déjà présents en Algérie à travers notamment des conventions signées avec partenaires locaux, dont l'usine Renault d'Oran. L'Union des exportateurs turcs avait, en fait, découvert le marché algérien à travers une rencontre similaire qui remonte à 2013. Le président de l'Union des exportateurs turcs de la pièce détachée, Osman Karabacak, explique que l'ambition des opérateurs turcs ne se limite pas à l'exportation de la pièce détachée vers l'Algérie.Selon lui, l'intérêt des opérateurs turcs est aussi d'investir, à terme, en Algérie, conformément à règle 49/51. Avec ses quelque 15 usines de montage en projet dont Renault, Mercedes ou encore Hunday, le marché algérien est désormais considéré comme un véritable pôle de montage de véhicules. Ce qui capte l'intérêt des quelque 4 000 entreprises turques affiliées à l'Union des exportateurs dont le montant des exportations vers quelque 160 pays a atteint, cette année, les 24 milliards de dollars. Le responsable de l'Union des exportateurs turcs insiste sur "la qualité et la fiabilité" du produit turc, lequel n'aurait, selon lui, rien à voir avec les produits contrefaits provenant de certains pays asiatiques. Approché en marge de la rencontre d'hier, Selim Duzenli, directeur des exportations de l'entreprise turque Ucel, spécialisée dans la fabrication des produits en caoutchouc, présent sur le marché algérien à travers seulement 2 clients, regrette néanmoins les contraintes bureaucratiques et la lenteur de l'administration algérienne pesant encore et toujours lourdement sur le climat des affaires.F. A.


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