Algérie

Les explications du ministre de l'Industrie



Le cadre juridique n'est pas du tout contraignant (puisque) nous avons signé avec le groupe Alsthom un joint-venture important dans le montage de tramway où la partie algérienne est majoritaire.»

 C'est le ministre de l'Industrie et de la promotion de l'investissement qui en a fait cas hier aux côtés de Raffarin. Mohamed Benmeradi a rappelé que «les deux gouvernements ont décidé de mettre en place un mécanisme ad hoc destiné à booster la relation économique qui est très importante.

 La France est l'un des premiers fournisseurs de l'Algérie, l'un de ses premiers clients, donc nous avons un volume d'échanges qui est très important, il y a beaucoup d'entreprises françaises qui sont présentes en Algérie, le niveau de la relation est fort, nous avons des relations historiques, une communauté algérienne installée en France. » Il explique que le mécanisme qui a été mis en place vise peut-être à régler entre autres la question des visas « qui permet de faire avancer la coopération ». Il indiquera que «l'Algérie aujourd'hui a besoin d'investissement, l'Algérie a un problème d'emploi et de chômage. (…) Nous cherchons des partenaires qui peuvent nous permettre d'aller dans cette direction. » Il pense à cet effet, que « la discussion a bien avancé dans le cadre des discussions dans la filière ciment, pétrochimie, industrie automobile (…) ». Pour lui « il n'y a aucun blocage, nous travaillons sur une dizaine de dossiers, certains ont abouti comme Sanofi Aventis, Cristal Union, le lait ,,,, » Il souligne cependant, que « nous avons des dossiers sur lesquels nous avons des difficultés conjoncturelles (…).          Je pense que les dossiers avancent le plus normalement du monde. Pour les autres, ils sont plus structurants comme celui de la pétrochimie où l'investissement est de 5 millions d'euros (…). »

 Le ministre sera interrogé encore une fois sur les retards accusés par le projet Renault. « On en parle depuis 40 ans, (…), il avance très bien de mon point de vue. » Face à ses besoins évalués à 250 000 véhicules par an, l'Algérie table dans ce projet, selon lui, sur un niveau de production de 100 000 véhicules avec une gamme variée, et un taux d'intégration de 50% sur les 5 premières années de la mise en Å“uvre du projet. «C'est une condition que nous considérons nécessaire. Je n'ai pas ressenti du tout que Renault rejetait cette offre, » a-t-il affirmé.

 La sous-traitance interviendra, dit-il «après, puisque nous pouvons faire de l'intégration assez rapidement dans certaines branches de la filière. Nous avons proposé au partenaire une liste de 50 entreprises de sous-traitance dont la mise à niveau est déjà engagée par l'Etat. Nous avons des possibilités dans le verre, dans le pneumatique, la sidérurgie… »

 Le ministre rassure que si difficultés il y a « elles ne sont pas liées aux lois algériennes. Pas du tout ! Ce n'est pas une volonté de bloquer l'investissement étranger au contraire, l'Algérie en fait appel mais on souhaite que ça se fasse dans le cadre d'un partenariat pour que l'entreprise algérienne en profite. On souhaite qu'une partie des investissements se fassent par le recours à la production nationale. »




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