«Nous devons trouver les mécanismes pour bien préparer cette question qui doit être traitée de façon globale», a-t-il dit.
Ould Kablia s'exprime sur les dossiers qui fâchent. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia a souligné, à Rabat, que la réouverture des frontières algéro-marocaines était «très importante» nécessitant, néanmoins, certaines dispositions, notamment sur plusieurs questions «en suspens». S'exprimant lors d'une conférence de presse conjointe des ministres de l'Intérieur des pays de l'Union du Maghreb arabe (UMA), Ould Kablia a assuré que ces questions ne sont pas d'ordre politique, mais ont trait, entre autres, à la résidence, à la propriété et à la circulation des biens et des personnes. «Nous devons trouver les mécanismes pour bien préparer cette question qui doit être traitée de façon globale», a-t-il dit, en insistant sur «l'impératif d'un environnement propice». M.Ould Kablia a fait remarquer que sa présence au Maroc, après plusieurs années d'absence, était «un signal fort» pour renouer le dialogue avec son homologue marocain, Mohand Laenser, qu'il avait rencontré, ces derniers temps, dans différentes capitales.
Le ministre a saisi l'occasion pour faire passer le message sur le Sahara occidental. «L'Algérie a toujours soutenu le principe de l'autodétermination des peuples comme convenu dans les résolutions de l'ONU et de son Conseil de sécurité», a-t-il rappelé en précisant que l'Algérie «n'est pas une partie dans le conflit du Sahara occidental qui oppose deux parties» (le Maroc et le Polisario) et «ne nourrit aucune ambition dans cette question qui est sous la responsabilité de l'ONU».
Dès le déclenchement de ce conflit, l'Algérie a clamé, haut et fort, son respect pour le principe du «droit des peuples à disposer d'eux-mêmes», a-t-il dit, estimant que la solution doit être trouvée dans le cadre de l'ONU.
M.Ould Kablia a regretté, par ailleurs, la manière dont est traitée l'Algérie dans la presse marocaine. «Celle-ci met de l'huile sur le feu», a-t-il estimé. Interrogé sur le ressortissant marocain arrêté lors de la marche organisée à l'occasion du 20 avril à Tizi Ouzou, le ministre dira: «Un étranger n'a pas le droit de venir soutenir une manifestation non autorisée. Il a transgressé la loi algérienne.»
Sur le volet sécuritaire, M.Ould Kablia a affirmé que la question sécuritaire dans la région du Maghreb arabe est une «responsabilité collective» nécessitant des efforts «concertés» en vue de la mise en place d'une coopération «réelle et efficace» dans ce domaine.
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Posté Le : 23/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Nadia BENAKLI
Source : www.lexpressiondz.com