Algérie

Les explications de l'Association des commerçants



L'Association nationale des commerçants et artisans (Anca) estime que l'absence des marchés de proximité dans les communes n'a pas été sans conséquence sur les prix durant la première quinzaine du mois de Ramadhan. Pour son président, Hadj Tahar Boulenouar, plus de 400 APC n'ont pas installé ces marchés locaux de type parisien. Ce qui a engendré une hausse du coût des fruits et légumes en dépit de l'instauration des prix de référence pour quelques produits. Or, il fallait, selon lui, mettre en place au moins 600 marchés de ce genre afin d'atténuer, un tant soit peu, la flambée des prix habituelle des premiers jours du mois sacré. M. Boulenouar avoue, néanmoins, qu'en moyenne, à l'échelle nationale, les tarifs pratiqués sur les marchés durant le mois de jeûne 2019 sont légèrement plus bas comparés à ceux à la même période de 2018. Cela dit, près de 600 000 tonnes de produits agricoles, notamment les fruits et légumes, ont été commercialisées pendant les 15 premiers jours du Ramadhan.Plus de 50 000 tonnes de viande ont été également vendues. "L'on a constaté ces derniers jours que les prix des fruits et légumes ont connu une baisse de 30 à 40 DA/kg", relève Hadj Boulenouar au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier. Concernant le programme des permanences les jours de l'Aïd el-fitr, le représentant de la Direction du commerce d'Alger a annoncé la mobilisation de 4 105 boulangeries, 1 794 marchands de fruits et légumes, ainsi que d'autres produits alimentaires, 1 822 commerçants liés à diverses activités dont la restauration, les cafés, les fast-foods, les stations d'essence, les crémeries...

B. K.


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