Algérie

Les explications de Fodil Zaidi !



Les explications de Fodil Zaidi !
Les différents dispositifs mis en place par le gouvernement concernant l'emploi et le recrutement ont été hier au coeur de l'émissionLes différents dispositifs mis en place par le gouvernement concernant l'emploi et le recrutement ont été hier au coeur de l'émission"L'invité de la rédaction" de la chaîne III de la Radio nationale où Fodil Zaidi, DG de l'emploi au ministère du Travail et de la Sécurité sociale a expliqué que " les dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle, pour l'emploi salarié, le dispositif d'appui à la création d'activité, contribue a la résorption du chômage et à la création de l'emploi. Mais il n'ont pas pour prétention de régler la problématique de l'emploi dans son ensemble" .L'intervenant souligne par la même occasion que la question de l'emploi est "transversale et intéresse tous les secteurs", ajoutant que le dispositif en place a vu en 2014 " la création de 59.679 micro entreprises dans le cadre de l'Ansej et la Cnan et elles ont généré plus de 136.000 emplois". concernant le DIP (Dispositif d'insertion professionnelle), il indique que "113.417 jeunes ont été placés en 2014, dont 83 % affectés dans le secteur économique et 17 % dans l'administration".Malheureusement l'insertion professionnel ne touche pas grandement le secteur public puisque le directeur général de l'emploi confirme que le secteur privé demeure le premier en la matière estimant que 70 % des offres d'emploi émanent de ce dernier.Alors que le taux de chômage a augmenté a 10.6 % d'après la dernier enquête l'Office national des statistiques alors que le chômage était estimé à 9,8 %, Fodil Zaidi trouve que cela est dû "à la saisonnalité de l'enquête", expliquant qu'"Il y'a un effet saisonnier qui rentre en jeux entre la période d'avril et de septembre. Pour celle de septembre on a remarqué une hausse du chômage chez les jeunes diplômés passant de 13 à 16 %", at- il décortiqué en expliquant cette particularité, par l'arrivée massive de nouveaux diplômés sur le marché du travail.Le deuxième facteur qui serait à l'origine de cette hausse est la décroissance de la saison agricole qui connait une décroissance durant cette période de l'année Interrogé sur la précarité des emplois créés dans le cadre du DIP, le représentant du ministère du Travail récuse ce qualificatif en expliquant que ce dispositif "n'est pas considéré comme un emploi au sens de la législation du travail", la rétribution versée aux personnes recrutées ne représentant pas un salaire, mais une simple indemnité.Cette définition des emplois DIP, aussi juste qu'elle soit, n'est pas considérée comme telle lorsqu'il s'agit de calculer le taux du chômage, puisque cette catégorie de travailleurs est toujours additionnée à la population active. pourtant les chiffres sont là et parlent d'eux-mêmes, l'ONS a annoncé que la population en chômage a atteint 1,214 million de personnes en septembre 2014, avec un taux de chômage de 9,2 % chez les hommes et de 17,1 % chez les femmes, contre 1,151 million de personnes en avril dernier.Quant au taux de chômage des jeunes (âgés entre 16 et 24 ans), il a atteint 25,2 %, soit un (1) jeune actif sur quatre (4), selon les résultats de l'enquête. Selon l'ONS, cette augmentation du taux de chômage global est due essentiellement à la hausse du nombre des chômeurs diplômés dont principalement les universitaires.En effet, après avoir connu une baisse sensible durant la période 2010- 2013, passant de 21,4 % à 14,3 % pour atteindre 13 % en avril 2014, le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur a connu une augmentation en septembre dernier pour atteindre 16,4 % avec des disparités significatives en genre: 10,9 % pour les hommes et 22,1 % pour les femmes, observe la même responsable.Le chômage chez les diplômés des instituts de formation professionnelle a enregistré une hausse de 0,8 point à 12,7 % en septembre dernier par rapport à avril, alors que chez les personnes sans qualification, le taux a connu une légère hausse de 0,2 point avec 2,7 %.Le taux de chômage en milieu urbain reste le plus important avec 11,4 % (886.000 personnes), tandis que celui en zone rurale est de 8,9 % (328.000 personnes), indiquent les résultats de cette enquête sur l'emploi menée auprès de 21.502 ménages répartis sur le territoire national.En moyenne, un (1) chômeur sur trois (3) est en quête d'un poste d'emploi depuis moins d'une année (36,8 %), soit un nombre de 447.000 chômeurs, enregistrant un accroissement du chômage de courte durée par rapport à avril dernier (32,4 %), soit 372.000 personnes. Par ailleurs, les chômeurs ayant déjà travaillé dans le passé sont estimés à 549.000 personnes, formant ainsi 45,2 % de la population en chômage.Il s'agit d'une population qui travaillait essentiellement comme salariés non permanents (79,7 %) et dont les trois-quarts (74,4 %) exerçaient dans le secteur privé.En septembre 2014, la population active ou en âge de travailler, selon le concept du Bureau international du travail (BIT), a atteint 11,453 millions de personnes, dont la population active féminine a été estimée à 2,078 millions correspondant à 18,1 % de l'ensemble de la population active, note l'ONS. Quant au taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d'activité économique), il se situe à 40,7 %."L'invité de la rédaction" de la chaîne III de la Radio nationale où Fodil Zaidi, DG de l'emploi au ministère du Travail et de la Sécurité sociale a expliqué que " les dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle, pour l'emploi salarié, le dispositif d'appui à la création d'activité, contribue a la résorption du chômage et à la création de l'emploi. Mais il n'ont pas pour prétention de régler la problématique de l'emploi dans son ensemble" .L'intervenant souligne par la même occasion que la question de l'emploi est "transversale et intéresse tous les secteurs", ajoutant que le dispositif en place a vu en 2014 " la création de 59.679 micro entreprises dans le cadre de l'Ansej et la Cnan et elles ont généré plus de 136.000 emplois". concernant le DIP (Dispositif d'insertion professionnelle), il indique que "113.417 jeunes ont été placés en 2014, dont 83 % affectés dans le secteur économique et 17 % dans l'administration".Malheureusement l'insertion professionnel ne touche pas grandement le secteur public puisque le directeur général de l'emploi confirme que le secteur privé demeure le premier en la matière estimant que 70 % des offres d'emploi émanent de ce dernier.Alors que le taux de chômage a augmenté a 10.6 % d'après la dernier enquête l'Office national des statistiques alors que le chômage était estimé à 9,8 %, Fodil Zaidi trouve que cela est dû "à la saisonnalité de l'enquête", expliquant qu'"Il y'a un effet saisonnier qui rentre en jeux entre la période d'avril et de septembre. Pour celle de septembre on a remarqué une hausse du chômage chez les jeunes diplômés passant de 13 à 16 %", at- il décortiqué en expliquant cette particularité, par l'arrivée massive de nouveaux diplômés sur le marché du travail.Le deuxième facteur qui serait à l'origine de cette hausse est la décroissance de la saison agricole qui connait une décroissance durant cette période de l'année Interrogé sur la précarité des emplois créés dans le cadre du DIP, le représentant du ministère du Travail récuse ce qualificatif en expliquant que ce dispositif "n'est pas considéré comme un emploi au sens de la législation du travail", la rétribution versée aux personnes recrutées ne représentant pas un salaire, mais une simple indemnité.Cette définition des emplois DIP, aussi juste qu'elle soit, n'est pas considérée comme telle lorsqu'il s'agit de calculer le taux du chômage, puisque cette catégorie de travailleurs est toujours additionnée à la population active. pourtant les chiffres sont là et parlent d'eux-mêmes, l'ONS a annoncé que la population en chômage a atteint 1,214 million de personnes en septembre 2014, avec un taux de chômage de 9,2 % chez les hommes et de 17,1 % chez les femmes, contre 1,151 million de personnes en avril dernier.Quant au taux de chômage des jeunes (âgés entre 16 et 24 ans), il a atteint 25,2 %, soit un (1) jeune actif sur quatre (4), selon les résultats de l'enquête. Selon l'ONS, cette augmentation du taux de chômage global est due essentiellement à la hausse du nombre des chômeurs diplômés dont principalement les universitaires.En effet, après avoir connu une baisse sensible durant la période 2010- 2013, passant de 21,4 % à 14,3 % pour atteindre 13 % en avril 2014, le taux de chômage des diplômés de l'enseignement supérieur a connu une augmentation en septembre dernier pour atteindre 16,4 % avec des disparités significatives en genre: 10,9 % pour les hommes et 22,1 % pour les femmes, observe la même responsable.Le chômage chez les diplômés des instituts de formation professionnelle a enregistré une hausse de 0,8 point à 12,7 % en septembre dernier par rapport à avril, alors que chez les personnes sans qualification, le taux a connu une légère hausse de 0,2 point avec 2,7 %.Le taux de chômage en milieu urbain reste le plus important avec 11,4 % (886.000 personnes), tandis que celui en zone rurale est de 8,9 % (328.000 personnes), indiquent les résultats de cette enquête sur l'emploi menée auprès de 21.502 ménages répartis sur le territoire national.En moyenne, un (1) chômeur sur trois (3) est en quête d'un poste d'emploi depuis moins d'une année (36,8 %), soit un nombre de 447.000 chômeurs, enregistrant un accroissement du chômage de courte durée par rapport à avril dernier (32,4 %), soit 372.000 personnes. Par ailleurs, les chômeurs ayant déjà travaillé dans le passé sont estimés à 549.000 personnes, formant ainsi 45,2 % de la population en chômage.Il s'agit d'une population qui travaillait essentiellement comme salariés non permanents (79,7 %) et dont les trois-quarts (74,4 %) exerçaient dans le secteur privé.En septembre 2014, la population active ou en âge de travailler, selon le concept du Bureau international du travail (BIT), a atteint 11,453 millions de personnes, dont la population active féminine a été estimée à 2,078 millions correspondant à 18,1 % de l'ensemble de la population active, note l'ONS. Quant au taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d'activité économique), il se situe à 40,7 %.




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