Deux jours après l'annonce de la décision de boycott des élections législatives, le président du parti Talai El Houriat, Ali Benflis, est monté au créneau pour expliquer et justifier cette position qui a surpris plus d'un observateur.Deux jours après l'annonce de la décision de boycott des élections législatives, le président du parti Talai El Houriat, Ali Benflis, est monté au créneau pour expliquer et justifier cette position qui a surpris plus d'un observateur.Car d'aucuns n'ont pas effectivement compris cette décision pour un parti qui a vu le jour il y a juste une année et qui n'a, par voie de conséquence, jamais participé à un scrutin. Ali Benflis a tout simplement indiqué d'emblée que ces élections législatives "sont secondaires et sans importance". Pour le chef de file de ce nouveau-né de la scène politique nationale "l'organisation d'élections qui n'ont aucun sens ou influence sur la réalité politique n'est pas difficile pour un système politique comme le nôtre.C'est sa spécialité et c'est même un art qu'il maîtrise". En somme pour Benflis, qui s'exprimai lors d'une conférence de presse organisée hier au siège de son parti, le pouvoir va frauder comme à son habitude , d'où l'inutilité de prendre part à ces élections législatives.Depuis la création de son parti, intervenue au lendemain de l'élection présidentielle durant laquelle il était candidat, Ali Benfls a toujours développé un discours assez critique vis-à vis du pouvoir. Il a ainsi fait souvent cas de la vacance du pouvoir en allusion à la maladie du président de la République.Sur cette décision de boycott, le leader de Talai El Houriat a précisé qu'elle n'a pas du tout été prise dans "la précipitation" ni à "la légère". Benflis a toutefois souligné que malgré cette décision le parti ne va pas entrer en "hibernation" sans dire davantage. Il répond ainsi à tous ceux qui se sont montrés étonnés par cette décision dont certains sont allés jusqu'à la considérer comme "suicidaire" pour un nouveau parti, dont la vocation première consiste en la participation aux élections.Cette décision, qui risque aussi par ailleurs de provoquer une hémorragie au sein du parti, est en porte à faux avec la position des partis de l'opposition lesquels, quant à eux, seront bel et bien de la partie lors de ces élections. Justement sur cette position divergente de l'opposition Benflis dira qu'il "sera vraiment regrettable de faire de cette question une ligne de démarcation au sein de l'opposition nationale qui doit rester unie autour des solutions qu'elle doit présenter pour les vrais problèmes".Il faut dire que la participation de la majorité des partis politiques de l'opposition qui comptent sur l'échiquier national, à l'exemple du MSP, du RCD et du FFS, et la non participation du parti d'Ali Benflis certains observateurs se sont interrogé sur l'avenir de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) et l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition.Ces deux entités ont servi de cadre pour l'opposition ces deux dernières années car, à l'exception du FFS et du Parti des travailleurs, toutes les autres formations étaient membres de la CLTD ou de l'ICSO. Sur un autre plan Benflis est revenu sur les récents événements de Béjaïa. Il a indiqué que ces violences sont "inacceptables et absolument injustifiées".Car d'aucuns n'ont pas effectivement compris cette décision pour un parti qui a vu le jour il y a juste une année et qui n'a, par voie de conséquence, jamais participé à un scrutin. Ali Benflis a tout simplement indiqué d'emblée que ces élections législatives "sont secondaires et sans importance". Pour le chef de file de ce nouveau-né de la scène politique nationale "l'organisation d'élections qui n'ont aucun sens ou influence sur la réalité politique n'est pas difficile pour un système politique comme le nôtre.C'est sa spécialité et c'est même un art qu'il maîtrise". En somme pour Benflis, qui s'exprimai lors d'une conférence de presse organisée hier au siège de son parti, le pouvoir va frauder comme à son habitude , d'où l'inutilité de prendre part à ces élections législatives.Depuis la création de son parti, intervenue au lendemain de l'élection présidentielle durant laquelle il était candidat, Ali Benfls a toujours développé un discours assez critique vis-à vis du pouvoir. Il a ainsi fait souvent cas de la vacance du pouvoir en allusion à la maladie du président de la République.Sur cette décision de boycott, le leader de Talai El Houriat a précisé qu'elle n'a pas du tout été prise dans "la précipitation" ni à "la légère". Benflis a toutefois souligné que malgré cette décision le parti ne va pas entrer en "hibernation" sans dire davantage. Il répond ainsi à tous ceux qui se sont montrés étonnés par cette décision dont certains sont allés jusqu'à la considérer comme "suicidaire" pour un nouveau parti, dont la vocation première consiste en la participation aux élections.Cette décision, qui risque aussi par ailleurs de provoquer une hémorragie au sein du parti, est en porte à faux avec la position des partis de l'opposition lesquels, quant à eux, seront bel et bien de la partie lors de ces élections. Justement sur cette position divergente de l'opposition Benflis dira qu'il "sera vraiment regrettable de faire de cette question une ligne de démarcation au sein de l'opposition nationale qui doit rester unie autour des solutions qu'elle doit présenter pour les vrais problèmes".Il faut dire que la participation de la majorité des partis politiques de l'opposition qui comptent sur l'échiquier national, à l'exemple du MSP, du RCD et du FFS, et la non participation du parti d'Ali Benflis certains observateurs se sont interrogé sur l'avenir de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) et l'Instance de coordination et de suivi de l'opposition.Ces deux entités ont servi de cadre pour l'opposition ces deux dernières années car, à l'exception du FFS et du Parti des travailleurs, toutes les autres formations étaient membres de la CLTD ou de l'ICSO. Sur un autre plan Benflis est revenu sur les récents événements de Béjaïa. Il a indiqué que ces violences sont "inacceptables et absolument injustifiées".
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Posté Le : 10/01/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : KAMAL HAMED
Source : www.lemidi-dz.com