Algérie

Les explications de Belhimer



Evoquant le dossier de l'importation des véhicules neufs pour lequel 7 agréments provisoires ont été octroyés par le Comité technique interministériel aux opérateurs économiques, Ammar Belhimer a expliqué que "la décision de retourner à l'octroi d'agréments à des concessionnaires de marques mondiales d'automobile n'a pas été facile au vu de la conjoncture économique difficile que traverse l'Algérie".Evoquant le dossier de l'importation des véhicules neufs pour lequel 7 agréments provisoires ont été octroyés par le Comité technique interministériel aux opérateurs économiques, Ammar Belhimer a expliqué que "la décision de retourner à l'octroi d'agréments à des concessionnaires de marques mondiales d'automobile n'a pas été facile au vu de la conjoncture économique difficile que traverse l'Algérie".
Le Porte-parole du gouvernement a justifié cette décision par "le besoin urgent" de ce type de produits (les véhicules). "La politique de l'Etat est claire et consiste en la construction d'une économie forte avec des institutions toutes aussi fortes qui participent à la création d'un climat concurrentiel qui permettra d'élever le taux de croissance, la création d'emplois et la préservation des devises du pays", a expliqué le ministre de la Communication, qui a souligné que les agréments délivrés récemment par le ministère de l'Industrie sont "provisoires et avec des conditions bien définies".
Selon Belhimer, l'objectif par l'octroi de ces agréments est d'assurer le besoin du citoyen en matière de véhicules touristiques et utilitaires, "en attendant de mettre les bases d'une véritable industrie automobile loin de la politique du bricolage et de la poudre aux yeux". Concernant la hausse des prix de certainsproduits, Belhimer a justifié cela par la flambée des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Selon lui, "il y a aussi de légères hausses constatés sur les prix de certains autres produits que le citoyen ne sentira pas et qui sont liées soit à l'abondance, à la règle de l'offre et de la demande ou à la suite de l'arrêt de certaines unités de production". Interrogé sur la reprise des vols à l'international, Belhimer a laissé entendre qu'une éventualité n'est pas envisagée pour le moment. Soulignant que la vie descitoyens est "précieuse", le ministre a indiqué : "Nous ne risquerons pas la vie de nos enfants tant qu'on ne s'est pas définitivement débarrassé de la pandémie". Il a ajouté que la question de la reprise des vols à l'international est une prérogative du Comité scientifique de suivi de la pandémie du coronavirus. En outre, le Porte-parole du gouvernement a été questionné sur un éventuel remaniement de l'exécutif mené par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Belhimer a rappelé que les circonstances exceptionnelles dans lesquelles le gouvernement actuel a été nommé.
Des circonstances marquées par la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19. "Certains secteurs se sont adaptés aux circonstances et ont défié les difficultés, ils ont donc rempli leur devoir en exploitant tous les moyens matériels et humains. En revanche, certains départements ministériels ont rencontré des difficultés complexes dans l'accomplissement de leurs tâches, ce qui a eu un impact sur l'efficacité de certains secteurs", a expliqué Belhimer. Selon lui, cela "appelle une intervention urgente pour corriger le travail de l'exécutif et remédier aux carences constatées dans certains départements ministériels."
Reconnaissance des crimes coloniaux
Le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, est revenu également dans les colonnes du quotidien arabophone E Massa, sur la colonisation française de l'Algérie et le refus de l'ancienne puissance coloniale de reconnaître ses crimes. "La résistance qui vient de la France à ne pas reconnaître ses crimes a ses raisons connues de ceux qui ont la nostalgie du passé colonial et l'illusion de l'Algérie française", a précisé le ministre qui a souligné que "le criminel fait généralement l'impossible pour éviter d'admettre ses crimes, mais cette politique de fuite en l'avant ne peut pas durer". En revanche, le ministre Belhimer a rappelé que le travail et les contacts entamés entre les deux parties, à commencer par la restitution des crânes des martyrs en juillet dernier, "se poursuivront pour concrétiser l'acquis moral le plus important, qui est la reconnaissance des crimes coloniaux de la France". Le 20 janvier dernier, l'historien Benjamin Stora a remis au Président français, Emmanuel Macron, son rapport sur "les mémoires de la colonisation et de la guerre d'Algérie", avec des propositions pour concrétiser une véritable réconciliation entre les deux pays, près de 60 ans après la fin de la guerre d'Algérie.
En effet, le Président Emmanuel Macron avait confié une mission à l'historien pour favoriser "la réconciliation entre les peuples français et algérien". De son côté, le Président Abdelmadjid Tebboune avait chargé le directeur des archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, de travailler sur la question mémorielle, en collaboration avec Benjamin Stora. L'historien a formulé en tout 22 recommandations pour parachever une réconciliation entre les deux peuples français et algérien. A titre d'exemple, il recommande de poursuivre les commémorations, notamment des dates symboliques, comme le 19 mars 1992, le 5 juillet, jour de l'indépendance de l'Algérie, mais aussi la date où des Européens ont été enlevés à Oran en juillet 1962, le 17 octobre 1991 pour commémorer le massacre d'Algériens jetés dans laSeine à Paris.
Le Porte-parole du gouvernement a justifié cette décision par "le besoin urgent" de ce type de produits (les véhicules). "La politique de l'Etat est claire et consiste en la construction d'une économie forte avec des institutions toutes aussi fortes qui participent à la création d'un climat concurrentiel qui permettra d'élever le taux de croissance, la création d'emplois et la préservation des devises du pays", a expliqué le ministre de la Communication, qui a souligné que les agréments délivrés récemment par le ministère de l'Industrie sont "provisoires et avec des conditions bien définies".
Selon Belhimer, l'objectif par l'octroi de ces agréments est d'assurer le besoin du citoyen en matière de véhicules touristiques et utilitaires, "en attendant de mettre les bases d'une véritable industrie automobile loin de la politique du bricolage et de la poudre aux yeux". Concernant la hausse des prix de certainsproduits, Belhimer a justifié cela par la flambée des prix des matières premières sur les marchés internationaux. Selon lui, "il y a aussi de légères hausses constatés sur les prix de certains autres produits que le citoyen ne sentira pas et qui sont liées soit à l'abondance, à la règle de l'offre et de la demande ou à la suite de l'arrêt de certaines unités de production". Interrogé sur la reprise des vols à l'international, Belhimer a laissé entendre qu'une éventualité n'est pas envisagée pour le moment. Soulignant que la vie descitoyens est "précieuse", le ministre a indiqué : "Nous ne risquerons pas la vie de nos enfants tant qu'on ne s'est pas définitivement débarrassé de la pandémie". Il a ajouté que la question de la reprise des vols à l'international est une prérogative du Comité scientifique de suivi de la pandémie du coronavirus. En outre, le Porte-parole du gouvernement a été questionné sur un éventuel remaniement de l'exécutif mené par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad. Belhimer a rappelé que les circonstances exceptionnelles dans lesquelles le gouvernement actuel a été nommé.
Des circonstances marquées par la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19. "Certains secteurs se sont adaptés aux circonstances et ont défié les difficultés, ils ont donc rempli leur devoir en exploitant tous les moyens matériels et humains. En revanche, certains départements ministériels ont rencontré des difficultés complexes dans l'accomplissement de leurs tâches, ce qui a eu un impact sur l'efficacité de certains secteurs", a expliqué Belhimer. Selon lui, cela "appelle une intervention urgente pour corriger le travail de l'exécutif et remédier aux carences constatées dans certains départements ministériels."
Reconnaissance des crimes coloniaux
Le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Amar Belhimer, est revenu également dans les colonnes du quotidien arabophone E Massa, sur la colonisation française de l'Algérie et le refus de l'ancienne puissance coloniale de reconnaître ses crimes. "La résistance qui vient de la France à ne pas reconnaître ses crimes a ses raisons connues de ceux qui ont la nostalgie du passé colonial et l'illusion de l'Algérie française", a précisé le ministre qui a souligné que "le criminel fait généralement l'impossible pour éviter d'admettre ses crimes, mais cette politique de fuite en l'avant ne peut pas durer". En revanche, le ministre Belhimer a rappelé que le travail et les contacts entamés entre les deux parties, à commencer par la restitution des crânes des martyrs en juillet dernier, "se poursuivront pour concrétiser l'acquis moral le plus important, qui est la reconnaissance des crimes coloniaux de la France". Le 20 janvier dernier, l'historien Benjamin Stora a remis au Président français, Emmanuel Macron, son rapport sur "les mémoires de la colonisation et de la guerre d'Algérie", avec des propositions pour concrétiser une véritable réconciliation entre les deux pays, près de 60 ans après la fin de la guerre d'Algérie.
En effet, le Président Emmanuel Macron avait confié une mission à l'historien pour favoriser "la réconciliation entre les peuples français et algérien". De son côté, le Président Abdelmadjid Tebboune avait chargé le directeur des archives nationales, Abdelmadjid Chikhi, de travailler sur la question mémorielle, en collaboration avec Benjamin Stora. L'historien a formulé en tout 22 recommandations pour parachever une réconciliation entre les deux peuples français et algérien. A titre d'exemple, il recommande de poursuivre les commémorations, notamment des dates symboliques, comme le 19 mars 1992, le 5 juillet, jour de l'indépendance de l'Algérie, mais aussi la date où des Européens ont été enlevés à Oran en juillet 1962, le 17 octobre 1991 pour commémorer le massacre d'Algériens jetés dans laSeine à Paris.


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