Les examens du Baccalauréat du 7 au 11 juin prochain

Lors d'un point de presse en marge de la conférence nationale sur l'intégration des technologies de la communication et de l'information (TIC) dans le secteur, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé jeudi dernier que les examens du baccalauréat se dérouleront à la date fixée avant d'annoncer de nouveaux manuels scolaires pour l'année prochaine alors que l'introduction d'un numéro d'immatriculation des professionnels du secteur sera opérationnel à partir d'octobre prochain.Ainsi donc la ministre de l'Education "maintient la date fixée pour le déroulement des examens du baccalauréat soit du 7 au 11 juin prochain" avant de préciser que les examens toucheront "les cours dispensés et non le programme". S'agissant du "seuil" auquel ont appelé les élèves des classes de terminale, elle a également maintenu une fois de plus sa position sur le sujet qualifiant cette requête d'"illogique". La ministre a rappelé que le taux d'avancement du programme durant les deux premiers trimestres jusqu'à la date du 16 février dernier était de 75% contre 50% les années précédentes. La ministre a d'autre part, estimé que le taux d'application des programmes atteindra les 100% insistant sur le fait que les cours "se poursuivront pendant les mois d'avril et mai prochains".Par ailleurs, la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a annoncé l'introduction d'un numéro d'immatriculation des professionnels du secteur dans le cadre de la numérisation de ce dernier, qui sera opérationnel à partir d'octobre prochain. Mme Benghebrit n'a pas omis d'indiquer que la numérisation du secteur s'inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre du programme du gouvernement pour l'introduction des TIC, en vue d'améliorer le service public", tout en soulignant que "l'opération a nettement avancé dans les différentes directions". La ministre a tenu également à préciser que cette numérisation du secteur "exige de passer d'une approche d'initiatives à une approche institutionnelle", tout en rappelant "la mobilisation de tous les cadres pour faire aboutir cette démarche qui sera opérationnelle en octobre prochain". De son côté, le directeur de la gestion des ressources humaines au ministère de l'Education nationale Abdelhakim Benabed a précisé ainsi qu" on n'aura plus à traiter avec les personnes mais avec leurs numéros d'immatriculation pour garantir la transparence et la célérité dans le travail", ajoutant que tout document du concerné portera ce numéro à l'instar d'un compte postal. Il est important de signaler, en outre, que les élèves bénéficieront également d'un numéro d'immatriculation qui prendra effet le 31 octobre 2015. Enfin, à noter que lors des trois jours programmés pour cette conférence, plusieurs axes relatifs à la gestion de la scolarisation et des ressources humaines et pédagogiques ainsi qu'à la gestion des infrastructures du secteur seront débattus. D'un autre côté, la ministre a annoncé, la veille de la conférence nationale sur l'intégration des technologies de la communication et de l'information (TIC) dans le secteur, l'insertion de nouveaux manuels scolaires permettant d'inculquer les valeurs de la société algérienne, et ce à partir de la rentrée scolaire 2016-2017. Invitée de l'émission "Hiwar Essaa" de la Télévision algérienne, la ministre a indiqué que son département comptait introduire à partir de la rentrée scolaire 2016-2017 de nouveaux manuels s'appuyant sur les valeurs de la société algérienne, précisant que ces ouvrages conçus en langues arabe et française et en tamazight auront pour contenu des textes littéraires tirés de la production littéraire d'écrivains et auteurs algériens. Mme Benghebrit estime dans ce même ordre d'idée que la "stabilité du secteur" était aussi un facteur important dans la réalisation de cet objectif. La ministre de l'Education a enfin fait remarquer qu'une bonne formation de l'enseignant permettra d'améliorer les performances de l'école algérienne et d'en faire une "école professionnelle". Pour Mme Benghebrit, la mobilisation de toute la communauté éducative est donc bien nécessaire.