Algérie

Les étudiants solidaires du peuple sahraoui



Les étudiants solidaires du peuple sahraoui
L'université de Ghardaïa a vécu, jeudi, une grande effervescence marquée par un rassemblement et une grande exposition de photos relatant les terribles exactions subies par le peuple sahraoui de la part de l'occupant marocain, depuis 40 ans.Des dizaines de jeunes étudiants algériens des deux sexes, brandissant des emblèmes algériens et sahraouis, ont tenu en effet, à l'occasion du 40e anniversaire de la proclamation de la RASD, à donner de la voix pour marquer leur solidarité avec le peuple sahraoui. 11 étudiants sahraouis, dont huit filles, reconnaissables de loin avec leurs tenues traditionnelles étaient présents et témoignaient à la presse des vicissitudes vécues par leur peuple dans leur pays occupé. Soulevant des banderoles, sur lesquelles ils rappellent qu'ils continueraient le combat de leurs aînés jusqu'à l'indépendance de leur pays, dernier colonie en Afrique, ils s'époumonaient à déclamer des chants patriotiques à la gloire de leur pays et de leurs martyrs.En effet, c'est le 27 février 1976 que la RASD a été proclamé par le Front Polisario à Bir Lehlou, au lendemain du départ du dernier soldat espagnol du territoire sahraoui. Depuis ce jour-là, soit 40 longues années, que le peuple Sahraoui lutte pour arracher son droit à vivre libre et indépendant sur son territoire, réclamant, à travers toutes les instances et tribunes internationales, l'organisation du référendum d'autodétermination au sein de la population sahraouie conformément aux règles du Plan de paix de 1991.Cette commémoration intervient, par ailleurs, à un moment charnière avec l'annonce retentissante de la visite dans la région, à partir du 6 mars prochain, du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui avait auparavant appelé à la reprise de négociations «sérieuses et responsables» entre les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario. Le peuple sahraoui qui n'aspire qu'à vivre libre sur la terre de ses ancêtres mérite d'être écouté et pour cela, le meilleur moyen reste la tenue d'un référendum d'autodétermination pour lui permettre de se prononcer sur son avenir. Les nations de ce monde, éprises de justice et de liberté, se doivent de répondre aux légitimes aspirations de ce peuple qui n'a que trop souffert du joug colonial.




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