Algérie

Les étudiants rentrés d'Egypte reviennent à la charge



Le «problème» des étudiants qui étaient inscrits en post-graduation dans diverses universités égyptiennes, continue de susciter «énormément d'inquiétudes et un profond désarroi» soutiennent des représentants de 57 post-graduants, originaires des wilayas de Skikda et de Annaba, dont les dossiers ont été rejetés par la commission de recours de la conférence régionale des universités de l'est algérien. Ces derniers qui se sont présentés, hier, à la rédaction de notre journal affirment: « nous sommes toujours dans l'attente d'un règlement de notre situation. D'ailleurs une promesse nous a été faite, le mois dernier, dans ce sens par des responsables de la conférence des universités de l'est algérien, mais malheureusement nous ne voyons rien venir jusqu'à ce jour». «Dépités» et disent-ils «dans l'attente d'une issue favorable», nos interlocuteurs estiment que «les dossiers administratifs que nous avons déposés, auprès de la commission de recours, sont irréprochables et ne souffrent d'aucun accroc. Par voie de conséquence, nous ne pouvons que nous étonner de l'ampleur du retard de la part de l'autorité de régulation depuis notre rapatriement. Il est sûr, à l'allure où semble évoluer la situation, que nous sommes sur le point de perdre une année entière de notre parcours didactique. Et, de ce fait, nous ne pouvons ni poursuivre, et encore moins achever, nos thèses de magister ou de doctorat».

 Pour rappel, plusieurs concernés par «cet imprévu», avaient tenu deux sit-in en avril 2010, face à la tour administrative de l'université Mentouri de Constantine, «pour attirer l'attention des responsables du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique sur leur cas qui est devenu, de plus en plus, préoccupant». Pour sa part, le professeur Abdelhamid Djekoune, recteur de l'UMC et président de la conférence régionale des universités de l'est algérien, s'en tient «à ce qui a été décidé par la commission nationale qui a tenu ses assises au mois de janvier dernier. Tous les étudiants à plein temps, répertoriés en tant que tels, au consulat général d'Algérie au Caire, ont bénéficié d'une régularisation, en bonne et due forme, tel qu'il est stipulé par les textes réglementaires en vigueur en la matière». Tous ont été réinscrits, selon leurs spécialités respectives dans les différentes institutions universitaires. Pour rappel, et selon des responsables au niveau du ministère de l'Enseignement supérieur «les fonctionnaires, les employés du secteur privé, les étudiants libres, ceux qui ont décroché leur bac en Egypte, ainsi que ceux qui disposent d'un diplôme délivré suite à une formation à distance, n'entrent pas en ligne de compte, et devront donc trouver une solution qui leur soit propre». Signalons à la fin, que «pas moins de 400 dossiers» jusqu'à l'heure actuelle, «ont été traités et bénéficié d'une résolution positive selon le profil étudié», selon l'autorité de régulation régionale.




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