Algérie

Les étudiants étrangers seront regroupés dans une seule résidence universitaire



Selon plusieurs sources estudiantines, la résidence universitaire dite C2, se trouvant à la sortie d'Oran vers la commune de Bir El-Djir, ne recevra à partir de cette année que les étudiants étrangers inscrits dans les différents campus universitaires d'Oran. Notre source précise qu'actuellement, des travaux de réfection sont engagés au niveau de cette résidence universitaire. Travaux qui ont empêché certains étudiants résidant hors de la wilaya, actuellement à Oran pour les examens de rattrapage, d'occuper leurs anciennes chambres dans cette cité universitaire.

Nos interlocuteurs se sont étalés sur la qualité des travaux qui sont effectués actuellement au niveau de cette résidence, connue surtout par son manque chronique d'eau potable. On nous affirme dans ce sens que les riverains, pour répondre à la demande des étudiants, ont tous installé des robinets d'eau en dehors de leurs villas et maisons individuelles.        On retient de leurs propos que les travaux se limitent à réparer les serrures des portes et à badigeonner les murs. Ce qui laisse supposer que cette résidence accueillera ses nouveaux locataires dans les jours ou tout au plus dans les semaines à venir.

Concernant les étudiants étrangers, dont la plupart sont issus des pays africains subsahariens, ils ont toujours été éparpillés à travers les différentes résidences universitaires que compte la ville d'Oran, ce qui permettait un brassage des cultures entre les résidents venant d'horizons différents.

Nos interlocuteurs s'interrogent sur le sens de cette « innovation ». En premier lieu, on s'interroge sur son origine : émane-t-elle des responsables locaux ou obéit-elle à une injonction venant des autorités centrales ? Par ailleurs, on se demande si cette mesure vise à avoir l'Å“il sur ces étudiants étrangers.

Donc les regrouper dans un unique lieu rendrait la tâche plus aisée, estime-t-on. Notre source précise que le nombre de ces étudiants se limite à quelques centaines.

A part des Palestiniens et quelques rares Irakiens, le gros du contingent vient des pays africains.

Concernant les capacités d'accueil de cette résidence, on nous signale que l'an dernier, elle abritait plus de cinq cents étudiants. Mais on estime que cette année elle connaîtra moins de pression en recevant les étrangers. Cependant, on ignore comment va se dérouler l'intégration de ces étrangers au sein de ce périmètre de la ville.         Dans les autres résidences, surtout celles du côté d'Es-Sénia, ces étudiants étaient noyés dans la masse estudiantine, ce qui les rendait moins visibles.




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