L'administration leur a promis de valider leurs diplômes, mais rien n'a eu lieu jusqu'à maintenant.
L'ex-Institut national de génie électrique et électronique, Igee, affilié à l'université de M'Hamed Bougara de Boumerdès est complètemment paralysé.
En effet, les étudiants de 3e année ont enclenché une grève ouverte depuis 21 jours à compter du 13 mai dernier. A partir d'hier, la grève a été généralisée à d'autres promotions en marque de solidarité avec leur amis. Ainsi, l'institut est bloqué alors que les examens de fin d'année sont prévus pour cette semaine. Les grévistes réclament la validation de leurs diplômes de licence obtenus après trois ans d'études. Allant pour demander l'authentification de leur diplômes, les étudiants ont découvert que leur diplôme n'est même pas enregistré au sein du ministère. «Des gens du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique nous ont dit que notre licence n'est pas encore validée tant que notre programme de LMD n'est pas encore signé par le ministre», ont déclaré certains étudiants grévistes. Et d'ajouter «la tutelle nous a promis de régler ce problème grave dû à l'absence de coordination entre l'administration de l'université, de l'institut et la tutelle, le plutôt possible». Malheureusement, ce sont les étudiants qui paient comme toujours. Cependant, jusqu'à maintenant, selon des grévistes, rien n'a eu lieu.
Depuis le début du février, c'est la sixième fois que des représentants des étudiants de l'Igee partaient au ministère sans avoir aucune réponse. «Nous sommes allés au ministère jeudi passé pour demander la validation de notre diplôme de licence sans aucune suite.» Selon l'administration, le système LMD est imposé alors que ni programmes ni équipements adaptés n'ont été prévus. Les enseignants et les étudiants se trouvent perdus sans savoir quoi faire. Des grévistes ont affirmé que «l'administration, y compris madame le recteur, Mme Chérif, nous a dit qu'elle démissionnerait s'il n'y aurait pas le Master le 29 mai». C'est déjà le 2 juin «aucun Comité national d'habilitation (CNH) n'a eu lieu et nous n'avons rien reçu», ont-ils regretté.
Vu ce grave problème menaçant l'avenir des milliers d'excellents étudiants au niveau national en raison de l'incapacité de l'administration de trouver une solution, les étudiants ont décidé de fermer les portes de l'institut pour mettre de la pression sur l'administration afin de trouver une solution. Il est à noter que le niveau académique de cet institut national est en nette dégradation depuis l'introduction du système LMD. De plus, aucune formation de masters n'a été ouverte.
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Posté Le : 04/06/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Wafia ADOUANE
Source : www.lexpressiondz.com