Algérie

Les étudiants du Sud dénoncent




Les représentants de cette administration n'ont pas daigné répondre à  leurs doléances portant sur des revendications sociopédagogiques. Pis encore, certaines personnes, qui se disent membres de l'UGTA, ont même essayé de perturber leur sit-in permanent hier et avant-hier. «Quatre personnes sont venues nous demander d'ouvrir l'administration, avant-hier, prétextant honorer les femmes à  l'occasion de la Journée du 8 mars», a dénoncé un étudiant, rappelant que parmi eux il y a aussi des femmes. «Qu'ils répondent d'abord aux doléances des femmes du Sud qui passent trois jours en route avant d'arriver chez elles», s'est-il insurgé, alors qu'au niveau de l'université de Bouzaréah, ce sont les membres des organisations estudiantines qui ont tenté de détourner le mouvement autonome des étudiants. A Ben Aknoun, ce sont «les travailleurs des œuvres universitaires qui ont été enrôlés».
Environ une dizaine de travailleurs sont venus, hier matin, inciter les étudiants du Sud à  saccager et brûler l'administration de l'ONOU.  «Ils nous ont dit qu'ils travaillent dans des cités universitaires et ils sont venus pour nous soutenir et  protester contre la hogra. Nous avons refusé d'entrer dans leur jeu. Nous sommes tous des résidents dans les différentes cités universitaires d'Alger et nous ne les avons jamais vus», a relevé un gréviste. Les étudiants du Sud mettent en garde contre les conséquences de ces agissements qui, selon eux, ne peuvent pas les dissuader. Les étudiants du Sud ont déjà passé trois nuits en plein air. Ils sont déterminés, malgré les agissements de certaines personnes, à  continuer leur protestation jusqu'à satisfaction de leurs revendications. «S'ils ne répondent pas favorablement à  nos doléances, nous  resterons ici même pendant les vacances. D'ailleurs, nous n'avons pas de quoi payer les frais du transportt», ont-ils avoué. 


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