C'est aujourd'hui que les représentants des étudiants de l'Ecole
régionale des Beaux-Arts de Constantine, en grève ouverte depuis le 24 janvier
dernier pour revendiquer des problèmes d'hébergement pour ceux qui n'habitent
pas la ville et d'alignement des diplômes délivrés par leur école aux autres,
ont rendez-vous avec des responsables du ministère de la Culture à Alger. La
rencontre aura pour objet de discuter du problème des diplômes, celui de la
prise en charge de l'hébergement ayant été réglé localement par le wali qui a
reçu les contestataires en fin de semaine dernière.
Il y a lieu d'indiquer que la plateforme de revendications concerne,
selon le communiqué annonçant le mouvement de protestation, le règlement du
problème de l'hébergement des étudiants de l'école, originaires des autres
wilayas, qui sont obligés de s'infiltrer clandestinement dans les cités
universitaires, cités auxquelles ils n'ont pas droit.
Dans le même sillage, ils réclament une solution au problème relatif à la
restauration. Pourtant, selon eux, les concernés par ces questions ne sont pas
nombreux, «l'école ne compte que 102 étudiants répartis dans cinq spécialités»,
affirment-ils. Les autres points de revendication ont trait à la revalorisation
du diplôme sanctionnant 04 années d'enseignement et sa reconnaissance par la
Fonction publique et les organismes employeurs, la réhabilitation du
baccalauréat artistique qui existait auparavant et qui a été abandonné par la
suite, la possibilité pour continuer les études à la Haute Ecole des Beaux-Arts
d'Alger pour élever le niveau et avoir plus d'opportunités d'emplois.
Pour rappel, le wali Nourredine Bedoui a reçu mercredi passé une
délégation des protestataires qui était accompagnée du directeur de l'école et
du directeur de la culture. Lors de l'entrevue, et selon un des représentants
des étudiants, «le wali s'est engagé à régler localement le problème
d'hébergement des étudiants de l'école qui viennent des wilayas limitrophes et
celui de la restauration des étudiants. Mais la question afférente aux diplômes
est restée entière, ne pouvant avoir de solution qu'au niveau du ministère de
tutelle. Et c'est dans ce cadre que des représentants des étudiants de l'Ecole
régionale de Constantine se trouvent, depuis hier, dans la capitale pour discuter
et déposer leur plateforme de réclamations à qui de droit.
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Posté Le : 06/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A El Abci
Source : www.lequotidien-oran.com